Auteur : Laurell K. Hamilton
Éditeur : Milady
Année : 2010
Année : 2010
Et oui, il m'arrive parfois de lire des "trucs de filles", et la série Anita Blake (qui comporte à ce jour 13 tomes, bientôt 14) en est un parfait exemple... De la Bit-Lit pure et dure, un savant mélange d'action, d'amour et d'humour dans un monde contemporain tout plein de monstres en tous genre : vampires, garous (loups, léopards, rats, panthères, cygnes...), zombies, sorciers et j'en passe !
Anita est à la base une nécromancienne, et gagne sa vie en travaillant comme "réanimatrice". En gros, elle relève les morts pour les clients, dans le but par exemple d'avoir des réponses à des questions, de résoudre des problèmes juridiques, souvent financiers (héritage, assurances...). Parallèlement elle aide la BIS (Brigade d'Investigations Surnaturelles) dans toutes les enquêtes qui nécessitent ses connaissances sur les monstres. Et son dernier passe-temps favori (sa spécialité), exécuter les vampires (seulement ceux qui ont enfreint la loi, car les autres sont protégés et vivent "au grand jour"). Elle est d'ailleurs connue et redoutée comme étant "l'Exécutrice".
Mais au fil des tomes, Anita va être amenée à fréquenter (parfois très intimement) vampires, garous et autres monstres qu'elle croisera et, malgré elle, acquerra une bonne quantité de pouvoir au sein d'un triumvirat composé du Maître de la Ville, le puissant et irrésistible vampire Jean-Claude, et du non moins irrésistible Ulfric des loups-garous (leur chef, le plus puissant d'entre eux), Richard. Évidemment une telle quantité de pouvoir va attirer des ennemis de plus en plus puissants, que notre héroïne devra vaincre, toujours sur fond d'une enquête surnaturelle à chaque fois plus gore et tordue que la précédente.
Dans ce 11e tome, Anita est confrontée à une vampire de 2000 ans (donc extrêmement puissante), Belle-Morte, mais elle fait également la connaissance de la Mère de Toutes Ténèbres, une puissance à laquelle personne ne peut résister (la mère de tous les vampires et de tous les métamorphes). Rajoutez à ça un assassin violeur métamorphe, qu'Anita devra retrouver et arrêter avec la BIS et un terroriste international qui la poursuit on ne sait pourquoi, et nous avons, là encore, un très bon moment de lecture en vue. L'auteur a réussi à garder une unité avec les tomes précédents dans le ton et la structure de l'ouvrage, tout en intégrant une évolution constante des personnages et des relations de plus en plus compliquées, psychiques et charnelles, qui les lient.
Avec un humour toujours très cynique, Anita nous fait ainsi partager ses (més)aventures tome après tome. C'est drôle, sanglant, distrayant, et même si je suis bien consciente que ce n'est pas de la grande littérature, rien de tel qu'un bon Anita Blake pour passer un bon moment. Certaines scènes sont vraiment jouissives et malsaines, avec un manque total de morale, et ça fait du bien ! Seul bémol que je pourrai trouver, Anita passe vraiment trop de temps à se prendre la tête sur ses problèmes métaphysiques et amoureux, alors que souvent je ne demande qu'une chose : qu'elle se taise (ça c'est dur apparemment) et qu'elle agisse (heureusement elle agit toujours) ! Oui, j'avoue que parfois elle me tape un peu sur les nerfs. Mais cela n'enlève rien au plaisir que j'éprouve à retrouver tous ces personnages hauts en couleurs à chaque nouveau tome. Alors vivement le prochain !
Ca n'a pas l'air trop mal ton histoire…
RépondreSupprimerAprès l'adaptation BD, tu penses qu'il y aura une adaptation en série télé ?
Il en a été question à un moment, et l'auteur voulait vraiment s'investir dans ce projet, mais d'après ce que j'ai compris le formatage Hollywoodien posait trop de contraintes pour faire quelque chose qui colle vraiment aux livres donc le projet a été abandonné... snif snif
RépondreSupprimerJe cite l'auteur : "Je préfère ne pas avoir de série télé du tout plutôt qu’une mauvaise série". Et je suis tout à fait d'accord avec elle !
L'auteur s'explique sur ce site, si ça t'intéresse : http://anitablake-asylum.com/content/le-t%C3%A9l%C3%A9film-sur-ifc-naura-pas-lieu