dimanche 24 février 2013

12 - 16 lunes

Auteurs : Kami Garcia / Margaret Stohl
Éditeur : Le Livre de Poche
Publié en : 2011

Une fois n'est pas coutume, lorsqu'une adaptation sort bientôt au cinéma et que j'ai envie de voir le film, je m'empresse de lire le livre. Me voici donc plongée dans 16 lunes, à l'origine de Sublimes créatures, au cinéma fin février...

L'intrigue se déroule à Gatlin, un petit village de Caroline du Sud très marqué dans son histoire et dans ses mentalités par la Guerre de Sécession. La narrateur, Ethan, est au lycée et ne rêve que d'une chose : l'inattendu... Car le problème de Gatlin, c'est que tout le monde se connait, tout se sait et se prévoit toujours, rien ne change depuis des années. C'est Amma, qui avait également élevé son père avant lui, qui se charge de son éducation depuis la mort de sa mère. Amma, qui pratique la sorcellerie, le vaudou et qui tire les cartes à tout le village... Tout est donc paisible et routinier à Gatlin, jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle, Lena, nièce de l'homme le plus craint du village, qui va bouleverser le quotidien paisible de Gatlin et d'Ethan...

Pour apprécier pleinement 16 lunes, il faut se mettre en mode jeunesse. Car dès les premières pages, on se dit qu'on est dans un roman fantastique pour ados, sans surprise, sans réellement d'intérêt... Passé cette première impression attendue, et les 150 premières pages, l'histoire commence enfin à dévoiler sa trame, les personnages se confient assez pour capter l'intérêt, et le plaisir de la lecture peut enfin commencer... Mais même si l'histoire est plaisante grâce à son ambiance de village du Sud, à sa magie et ses croyances, à ses parallèles entre le présent de ces deux jeunes gens et le passé de leurs ancêtres en pleine guerre de Sécession, j'ai eu du mal à m'y attacher, à apprécier les personnages et à être surprise par l'intrigue. Du déjà vu, pas vraiment de grande originalité dans la trame de l'histoire, une écriture pas forcément remarquable, mais suffisamment d'éléments pour en faire un roman jeunesse distrayant. Je me lancerai quand même un jour dans la suite, 17 lunes, qui sera peut-être plus intéressante.

Pour finir, trois petites choses qui m'ont particulièrement plu dans ce roman :
- Le mélange entre ambiance sudiste (bayou, plantations, guerre de Sécession) et le surnaturel/sorcellerie/vaudou, qui passe très bien et donne cette ambiance si particulière à l'histoire.
- Les 3 grand-tantes d'Ethan, qui sont tout simplement hilarantes.
- Le livre en lui-même, qui, malgré un papier bien gris et bon marché, a un format inhabituel qui lui donne une souplesse très agréable en main.


"L'inexplicable était une sorte de donnée, dans le Sud."

"La demi-lune est pour la magie blanche, la pleine pour la noire. Il faut toujours se méfier de la lune."
  

vendredi 22 février 2013

11 - L'enfant de Néandertal

Auteur : Thierry Béthune
Éditeur : Albin Michel
Publié en : 2013

Abel est a 20 ans et vit seul avec sa mère. Un jour, en rentrant chez lui après les cours, il trouve des messages de sa mère sur sa boîte vocale, lui ordonnant de prendre argent, papiers et provisions, et de s'enfuir, de se cacher, de ne pas chercher à la retrouver. Elle lui indique la cachette d'une clé USB et le mot de passe permettant d'accéder à son contenu, qui expliquera tout au jeune homme. Docile de nature, Abel s'enfuit donc, et se rend vite compte qu'il est poursuivi. Il parvient à se cacher dans un endroit inaccessible au commun des mortels, car depuis toujours il a cette force, cet équilibre naturel qui le différencient des autres. Là, il accède au contenu de la clé, et découvre qui il est réellement... un être créé à partir de l'ADN des derniers Néandertaliens découverts quelques temps avant sa naissance.

Dès le départ, c'est un roman très rythmé par de courtes phrases que nous propose Thierry Béthune. Trop rythmé même, on s'essouffle, on n'a pas le temps d'appréhender réellement ce qui se passe dans la vie d'Abel. Mais peut-être est-ce une volonté de l'auteur, car je doute que le pauvre Abel, avec tout ce qui lui tombe dessus à chaque page, puisse comprendre mieux que le lecteur ce qui lui arrive.C'est ainsi que les pages défilent, nous racontant les derniers moments de ces Néandertaliens, leur découverte de nos jours, les réactions des scientifiques et des archéologues face au projet de l'un d'eux de recréer l'espèce... La fuite d'Abel et son désir de comprendre qui il est et de trouver sa place au sein de ceux qui ont détruit son espèce. Je ne sais pas si on peut ici parler de thriller scientifique, mais ce qui est certain, c'est qu'Abel est le fruit de l'amour et de la science, et qu'il doit à présent vivre avec ce fardeau et survivre aux créationnistes qui en veulent à sa vie. Le rythme se calme un peu heureusement vers le milieu du livre, mais ne rend pas l'histoire plus intéressante pour autant.

Au final un roman qui se lit, mais sans grand intérêt. C'est dommage car je trouvais le sujet prometteur et mieux exploité, ça aurait pu devenir un très bon roman.


"Je ne me souviens pas d’avoir découvert que j’étais laid. Je l’ai toujours su. J’évitais les miroirs qui me renvoyaient cette grosse tête, ces gros sourcils, ce front et ce menton fuyants."

"Ils n’avaient pas le sentiment d’agir en scientifiques, mais en artistes."

"Ça me fait plus bizarre d’être célèbre que d’être bientôt mort. La célébrité est peut-être une forme de mort antérieure."



lundi 18 février 2013

10 - Au nom de tous les miens

Auteur : Martin Gray
Éditeur : Pocket
Publié en : 2004

Varsovie, 1939. Martin a 14 ans, il est Juif. Il va vivre de l'intérieur la prise de Varsovie par les Nazis, la création du ghetto, la déportation, la fuite puis le retour dans sa ville afin de participer à son insurrection... Entre terreur et misère, Martin refuse de capituler et "joue" plusieurs fois par jour avec la mort afin de combattre à son échelle l'horreur de cette guerre. Ses actes sont soit courageux, soit inconscients, mais lui ont permis de rester en vie lors de cette extermination des Juifs, et de survivre à cette guerre meurtrière et d'en sortir la tête haute, conscient de la valeur de la vie et de l'importance de son témoignage. Mais ses malheurs ne s'arrêteront pas là, et le sort va s'acharner à plusieurs reprises sur Martin, qui gardera toujours cette combativité à toute épreuve, et cet amour de la vie qu'il refuse d'abandonner, au nom de tous les siens.

Ce roman autobiographique nous plonge dans la cruauté de la Seconde Guerre Mondiale. Le témoignage de Martin Gray nous prend aux tripes, et nous ne pouvons qu'avoir du respect et de l'admiration pour ce gosse de 14 ans qui décide de tout risquer pour survivre. Malgré tout ce que j'ai pu apprendre à l'école ou dans les musées sur l'extermination des Juifs, ce qu'ils ont vécu est tellement inhumain qu'à chaque fois que le sujet est abordé, je découvre une horreur sans cesse renouvelée, me laissant en colère contre l'Homme et ce dont il est capable... Quant à Martin Gray, nous ne pouvons que louer son courage, sa volonté de survivre et de crier à la face du monde ce qu'il a vécu, ce qu'il a vu, ce dont les Juifs ont été victimes.

Un témoignage dont il faut lire et comprendre chaque mot, pour que ceux qui ont combattu cette horreur, comme Martin Gray, ne l'aient pas fait en vain.


"Une famille, c'est le monde tout entier et maintenant par leur faute le monde était en miettes. J'ai pensé, ces nuits-là, qu'un jour je reconstruirais un monde à moi, une famille."

"Mon égoïsme c'est ce qu'ils m'ont laissé comme arme, je m'en suis saisi, contre eux. Au nom de tous les miens."


vendredi 15 février 2013

09 - Le retour de Silas Jones

Auteur : Tom Franklin
Éditeur : Albin Michel
Publié en : 2012

Très fortement conseillé par Ellane, ce roman de Tom Franklin me faisait de l’œil depuis un bon moment déjà. Et c'est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que je me suis lancée dans cette lecture du Retour de Silas Jones.

Après quelques années d'absence, Silas Jones revient dans son village du Mississipi, afin d'y occuper la fonction de constable (agent de police). Lorsqu'il découvre un homme, Larry, aux portes de la mort après s'être fait tirer dessus, Silas se rappelle son passé dans cette campagne ; son amitié secrète avec ce jeune garçon Blanc ; sa jeunesse en tant qu'enfant Noir vivant à une époque où les races s'acceptent mais ne se mélangent pas ; son départ pour la Marine, qui l'a éloigné pendant plusieurs années des événements de son village. Pendant son absence, Larry, déjà mal aimé de ses compatriotes, a été accusé de la disparition et du meurtre d'une jeune fille. Il est ainsi devenu un paria, détesté de tous. Un drame qui refait surface suite à une nouvelle disparition, peu avant que Larry se fasse tirer dessus. Y a-t-il un rapport entre ces deux faits ? Larry est-il coupable de ces crimes ? Entre enquête et souvenirs, Silas va tenter peu à peu de recoller tous les morceaux de ces tragédies et de lever le voile sur son passé...

Ce livre est un pur plaisir à lire. Certes, l'intrigue, tout en étant attrayante, n'est en rien originale. Mais l'intérêt de cette histoire ne réside pas dans son contenu, mais bien dans sa forme. Car Tom Franklin possède une plume magnifique qui donne vie à tout ce qu'il écrit... On s'attache sans difficulté aux personnages, aux paysages, aux petits moments de la vie de chacun. On vit cette lecture sans se presser, en prenant le temps de savourer cette prose. Et tout au long de cette narration, jamais on ne s'ennuie. Tom Franklin nous parle de la vie dans un petit village du Mississipi, des relations père-fils, de la violence, de la ségrégation, mais toujours avec beaucoup de justesse et de pudeur, et avec une telle poésie des mots que le message passe sans effort.

Un vrai régal, je vous conseille très fortement de lire Le retour de Silas Jones.


"Il avait toujours supposé que la colère ressentie par les Noirs était une réaction à l’attitude des Blancs envers eux. C’est vous qu’êtes responsables de tout ! Mais si un Blanc voulait être ami avec un Noir, lui offrait des cadeaux et même un endroit où habiter, le Noir ne devrait-il pas lui en être reconnaissant ?"

"Il regagna la cabane à travers la forêt qui s’assombrissait, conscient que toutes ces terres – plus de deux cent cinquante hectares – appartenaient, ou appartiendraient à Larry. Et Silas qui, lui, n’avait rien, leva la tête vers le ciel qui avait maintenant disparu. On ne distinguait même plus la cime des arbres, tandis que la nuit descendait le long des lianes. Il se mit à courir, effrayé non pas par les ténèbres envahissantes, mais par la colère qui lui rongeait les côtes."

"Silas la suivait sans se rendre encore compte combien le manteau symbolisait la défaite, la honte, la perte et le désespoir. Après s’être montré à ce point incapable de comprendre, il voyait clairement comment le garçon d’alors était devenu l’homme qu’il était aujourd’hui."


 

mercredi 13 février 2013

08 - Les Vampires du Finistère



Auteur : Peter Saxon

Éditeur : Terre de Brume
Publié en : 2007


C'est dans le cadre de la 2e session de CaroLire que je me suis lancée dans la lecture de cet ouvrage de Peter Saxon, Les Vampires du Finistère.

Nick et Margot, un jeune couple anglais en vacances en Bretagne, assistent par hasard à un étrange carnaval dans un village paumé du Finistère. Après un spectacle mettant en scène un Loup Vert et des squelettes, les villageois réunis autour d'un grand feu se laissent peu à peu aller à des transes orgiaques, et les jeunes filles disparaissent une à une, choisies par des hommes déguisés en loups. Nick ne souhaite qu'une chose : quitter cet endroit malsain, tandis que Margot se laisse gagner elle-même par la transe, avant d'être choisie par le Loup Vert. Nick perd connaissance et se réveille le lendemain, au milieu de nulle part, paniqué par la disparition de sa chère Margot. Mais nul ne veut croire en son histoire, ni la police, ni le consulat d'Angleterre et c'est en dernier recours que le pauvre homme va faire appel aux Gardiens, une organisation mystérieuse ayant pour but de combattre le Mal... C'est ainsi que nous suivons l'un de ces Gardiens, Steven Kane, brillant anthropologue et combattant aguerri, dans sa quête de la vérité jusqu'au village de Trégonnec, hostile, isolé et pétri de croyances et de traditions ancestrales...

C'est accompagné d'une ambiance sombre et pesante que nous suivons cette histoire, au cœur des superstitions bretonnes. L'intrigue a du potentiel, en tous cas c'est ce que je me disais avant d'entamer cette lecture. Cependant j'ai eu du mal à m'attacher aussi bien à l'histoire qu'à ses acteurs. C'est comme si l'auteur avait frôlé la surface de ces traditions populaires, sans en faire ressortir ce qui en fait d'habitude tout leur charme. On commence avec des loups-garous, puis tout à coup on se retrouve avec une sirène-vampire et un alchimiste en quête d'immortalité. Trop de mythes qui se bousculent sans vraiment trouver chacun leur place. Les Gardiens et les membres qui composent ce cercle sont à peine évoqués, on ne sait pas d'où ils viennent, qui ils sont, ni quelles sont leurs motivations, et c'est très dérangeant. Leur brève description au début du livre nous met l'eau à la bouche, puis ils sont totalement mis de côté, ainsi que le mystère qui les entoure. Steve Kane est le seul Gardien que l'on côtoie, et je trouve que ce personnage aurait pu avoir du potentiel, s'il n'avait pas été "trop". "Trop" intelligent dans "trop" de domaines, "trop" malin, "trop" physique... Il n'a aucune faille et n'est au final pas très crédible...
Le style en lui-même est plat et, après quelques pages, on s'ennuie rapidement. Il manque beaucoup d'éléments selon moi pour en faire un livre accrocheur qu'on n'oublie pas. En gros, un livre que j'ai eu beaucoup de mal à terminer et que je ne recommande pas.



"Cette croyance est à ce point enracinée dans les traditions populaires du monde entier, qu'elle doit bien posséder un fondement. Tous les peuples primitifs croient dur comme fer que les êtres humains peuvent se changer en animaux. A leurs yeux, tout le règne animal est sur le même plan. Ils ne font guère de distinction entre l'homme et la bête. La tradition populaire européenne elle-même est pleine de telles histoires. Rappelez-vous Le Petit Chaperon rouge. Les Celtes en particulier, dont on dit qu'ils descendent des phoques et des loups, et dont ils peuvent prendre la forme à volonté."


vendredi 8 février 2013

07 - Question de mort

Auteur : Johan Heliot
Éditeur : Baleine
Publié en : 2007


Le Club Van Helsing (librement inspiré du célèbre personnage de Dracula, de Bram Stocker) est une collection des éditions Baleine, décrite ainsi : Des monstres, des chasseurs, une lutte sans merci... Autant vous dire que j'attendais beaucoup de ce court roman de Johan Heliot, Question de mort, et je n'ai à aucun moment été déçue !

Dan vit dans un coin paumé, en marge de la société. Vivant sur les aides sociales, il possède comme seule richesse une télé, élément indispensable selon lui lorsqu'on passe ses journées seul et loin de tout. Alors qu'il regarde une nuit l'émission de la célèbre Oprah Winfrey, trois personnes déguisées et munies d'une tronçonneuse forcent l'entrée de sa roulotte, installent des caméras, des micros, des lumières et commencent à le filmer. Comprenant qu'il est le jouet d'une émission de télé, Dan demande timidement le nom de ce jeu. La réponse ne tarde pas, accompagnée d'un début de torture : il s'agit de Question de mort. La première question posée à Dan : 2 pères et 2 fils sont dans un bateau, qui sont-ils ? C'est ainsi que le lecteur est initié à ce snuff-quizz, ou quizz de la mort, dans lequel les participants sont soumis à des questions, puis torturés, mutilés question après question, jusqu'à la mort. Le tout bien sûr sous l'oeil de la caméra, réjouissant ainsi les nombreux amateurs du genre qui ne manquent pas un épisode sur le net. Mais Big B., une sorte de chasseur de prime travaillant parfois pour le Club Van Helsing, s'est mis en tête de retrouver les "animateurs" de Question de mort, et s'active à pister la moindre trace de leur passage, avec l'aide d'un système de recherches hyper-évolué nommé Boogle...

Ce livre est un hymne à l'horreur lorsque l'auteur s'attarde sur le jeu en lui-même. Mais il devient rapidement passionnant dès que l'attention se focalise sur Big B., qui est un personnage on ne peut plus original et attachant, avec tout son attirail électronique. J'aimerais bien moi aussi avoir accès à Boogle, qu'est-ce que c'est pratique ! Enfin bref. J'ai beaucoup aimé ce court roman, entre frissons d'horreur et enquête pleine de rebondissements. Jusqu'à la dernière page l'auteur arrive à surprendre son lecteur. Un très bon moment de lecture, très distrayant ! Mais j'aurais quand même aimé en savoir un peu plus sur ce fameux Club Van Helsing, qui n'est que mentionné ici. Peut-être en parle-t-on plus en détails dans d'autres romans de la collection ? Je ne manquerai pas de le vérifier, un de ces jours...

En tous cas, merci à Boutentrain pour cette belle découverte !


"Big B. avait utilisé un moteur de recherche très personnel, qui était à Google ce que Wolverine était à l'Homo sapiens : plus rapide, plus résistant, et surtout foutrement plus vicieux."

"Une nuée de chevrotines grêla la combinaison de travail avec l'efficacité cinétique d'un tir de .38 Special - soit l'effet d'une tape amicale entre les omoplates assénée par l'Incroyable Hulk."

"Le côté gauche était occupé par une cuisine entièrement équipée, dont le four à micro-ondes contenait plusieurs portions d'un plat préparé à partir d'un ingrédient particulier, à savoir un jarret humain - Big B. était cependant incapable de dire si la pièce de viande avait appartenu à Daniel Mothersbaugh ou au candidat plus âgé." 

  

dimanche 3 février 2013

06 - L'Epée de Vérité T1 - La Première leçon du sorcier

Auteur : Terry Goodkind
Éditeur : Bragelonne
Publié en : 2003

Grande inconditionnelle de fantasy, je n'avais encore jamais eu l'occasion de me lancer dans le best-seller de Terry Goodkind, L'Épée de Vérité. Et pourtant, on m'en a parlé en long, en large et en travers, en bien, bien évidemment. Me voici enfin initiée avec ce premier tome intitulé La Première leçon du sorcier.

J'avoue que j'avais un peu peur d'être déçue, étant entièrement sous l'emprise de Raymond E. Feist et de ses fabuleuses Chroniques de Krondor. Je voyais mal comment je pouvais autant m'attacher à une autre série. Et c'est pourtant ce qui s'est passé, dès les premiers chapitres de ce roman. On peut dire que Terry Goodkind a l'art et la manière d'aspirer le lecteur dans le tourbillon de son histoire, avec des personnages bien comme on les aime et charismatiques, une intrigue somme toute banale pour un récit de ce genre, mais extrêmement bien contée, avec ce qu'il faut de révélations pour entretenir notre intérêt, d'aventures pour attiser notre plaisir et d'émotions pour nous faire frémir, à tel point que je me suis demandé comment j'ai pu attendre aussi longtemps pour me plonger dans cette lecture...

J'ai adoré, et bien heureusement j'ai les tomes suivants dans mes étagères (merci mon amoureux), je ne tarderai donc pas à m'y plonger de nouveau, afin de découvrir la suite des aventures de Richard le Sourcier.

   

" - Zedd, souffla-t-il, pour l'amour de tout ce qui est bon en ce monde, dis-moi ce qu'est un Sourcier !"

"- Adie, c'est un objet très précieux. Je ne peux pas l'accepter...
- Tout est précieux en fonction des circonstances. Pour un homme qui meurt de soif, l'eau a plus de valeur que l'or. Quand quelqu'un se noie, elle ne vaut rien et devient même une calamité !"