Auteur : Raymond E. Feist
Éditeur : Bragelonne
Publié en : 2009
Après la série du Conclave des Ombres, que j'ai savourée l'été dernier, me voici de nouveau plongée dans ces superbes Chroniques de Krondor avec cette nouvelle trilogie : La Guerre des ténèbres.
Le premier tome de La Guerre des ténèbres s'inscrit dans une parfaite continuité avec les tomes précédents. On retrouve nos personnages quasiment où on les avait laissés, le combat est le même et évolue tranquillement au fil des pages. On a même droit comme toujours à de nouveaux personnages bien sympathiques, qu'on suppose importants pour la suite mais dont on ne sait pas grand chose pour l'instant... Je m'attendais donc à une trilogie agréable, aussi palpitante que les précédentes, que j'avais adorées, mais sans rien de vraiment nouveau. Et c'est là que, vers la fin de ce premier tome, je me suis pris une véritable claque. Les deux tomes suivants ne sont que surprises sur surprises, on découvre tellement de nouvelles choses, de nouveaux mondes, de nouveaux peuples, de nouveaux pouvoirs, de nouveaux ennemis, de nouveaux... tout ! Rien n'est plus comme avant, tout s'accélère à un rythme effréné, impossible de lâcher le bouquin avant un final monumental et tellement émouvant ! Je pense que La Guerre des ténèbres aurait fait une fin parfaite à ces Chroniques qui durent depuis tant de tomes, mais je ne peux que me réjouir de savoir qu'il y a encore des choses que je n'ai pas découvertes sur les mondes de Feist...
J'ai beau le dire et le redire, à chaque fois qu'on croit bien connaître l'auteur et qu'on pense savoir comment il va faire évoluer les choses, et bien ce génie de l'écriture et de la fantasy nous rappelle que rien n'est acquis, et qu'il n'a pas usurpé son immense réputation dans le milieu.
Je me régale vraiment avec ces Chroniques de Krondor, merci, merci et encore merci !!! Et surtout, à bientôt pour la suite !
"Pug en resta presque sans voix.
- Des "dieux"?
- Comme les dieux midkemians, ils ne meurent pas facilement. Et, même quand ils meurents, ils semblent déterminés à ne pas le rester."
- Des "dieux"?
- Comme les dieux midkemians, ils ne meurent pas facilement. Et, même quand ils meurents, ils semblent déterminés à ne pas le rester."
"Aruke avait alors éprouvé quelque chose d'étrange : il s'était dit que, si la bête avait tué Valko, il en aurait eu du chagrin. Il se demanda d'où lui venait cette émotion inconnue et s'il s'agissait d'un signe avant-coureur de cette faiblesse qui gagnait les mâles avec l'âge : les sentiments."
"Dans un univers infini, tout ce qu'on peut imaginer est possible quelque part et même probable."
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