vendredi 7 février 2014

06 - Le protectorat de l'ombrelle T1 - Sans âme

Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Orbit
Publié en : 2011

Dans un Londres du XIXe siècle, le premier tome du Protectorat de l'Ombrelle nous présente le personnage d'Alexia Tarabotti, une "vieille fille" de 26 ans exclue de la catégorie des femmes à marier par son teint trop mat (son père était italien) et son caractère trop affirmé et indépendant. Issue de la haute société, Alexia a cependant des qualités que ne possèdent pas ses amies : elle est intelligente, à la pointe de la mode et surtout... Alexia est une paranaturelle.

Les paranaturels sont très rares. Ne possédant aucune âme, ils ont la capacité de faire disparaître le temps d'un simple contact les pouvoirs des êtres surnaturels, comme les vampires et les loups-garous. Lorsque mademoiselle Tarabotti est attaquée par un vampire mal éduqué et affamé lors d'un bal, elle finit donc par tuer ce malotru sans manières grâce à sa précieuse ombrelle. Cet événement (la première scène du livre, et l'une des plus drôles selon moi) marque le début de cette aventure, pleine de péripéties rocambolesques, de rebondissements en tous genres et de bonnes manières (ou pas).

Ce roman est drôle, rafraîchissant et original. On retrouve tous les éléments de la bit-lit "traditionnelle", les vampires, loups-garous et tout ce qui s'en suit, mais la pointe d'humour anglais qui gouverne toute cette histoire, associée à un très grand sens de l'auto-dérision, et tout ce qu'on sait de ce genre littéraire s'envole rapidement en fumée. Divertissement garanti !


"Un vampire m'a attaquée la nuit dernière."
Ivy fit semblant de s'évanouir.
Alexia maintint son amie debout par la force en raidissant le bras sur lequel elle s'appuyait. "Inutile de tituber, il n'y a personne d'important pour te rattraper dans les environs."
Ivy se redressa et dit sur un ton plein de véhémence: "Dieu du ciel, Alexia, mais comment fais-tu pour te fourrer dans ce genre de situation ?"
Alexia haussa les épaules et se mit à marcher plus vite, si bien qu'Ivy dut trotter sur quelques pas pour rester à sa hauteur.
"Qu'as-tu fait?" Elle n'allait pas se laisser dissuader.
"Je l'ai frappé avec mon ombrelle, bien entendu.
- Non !
- En plein sur la tête. Je ferais la même chose à quiconque m'attaquerait, être surnaturel ou pas. Il est venu me voir comme ça, sans qu'on ait été présentés ni rien!" 



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