Éditeur : Le Grimoire, collection Mille Saisons
Publié en : 2015
J'ai acheté ce recueil de nouvelles à l'occasion du Salon du Livre de cette année, car j'ai trouvé le concept original et sympathique. Cet ouvrage regroupe une 20e de nouvelles placées sous le signe des littératures de l'imaginaire, toutes ayant un rapport avec le thème très général de la Cour des miracles. À la fin de sa lecture, le lecteur est invité à voter pour sa nouvelle préférée. L'auteur gagnant aura la possibilité de publier un roman issu de la nouvelle. J'ai eu la chance au Salon de pouvoir rencontrer quelques uns de ces auteurs, et deux illustratrices, qui ont tous rendu mon exemplaire unique en son genre. Très sympathiques, enjoués, motivés et passionnés, je leur souhaite à tous bonne chance dans ce concours !
Illustratrice : Amélie Grossmann |
Auteur : Olivier Vanderbecq |
Auteur : Philippe Aurèle Le Roux |
Auteur : Jean-Pierre Favard |
Auteur : Kéti Touche / Illustratrice : Morganne Lemaire |
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces nouvelles. Si certaines m'ont semblé trop faciles, plusieurs m'ont intéressée et intriguée. J'ai un peu hésité pour mon vote, car deux nouvelles très différentes m'ont beaucoup plu, Les enfants du rêve, de Jonathan Millet et Le tyran malgré lui, de Jean-Michel Mengoli.
Dans Les enfants du rêve, un capitaine arrête une jeune femme aveugle et pleine d'étranges tatouages, et nous suivons son procès. Nous découvrons donc à travers ses aveux son crime, ses motivations, mais également, et surtout, le monde dans lequel elle vit. C'est principalement cet univers créé par l'auteur qui m'a séduite, certes classique, mais avec une pointe de magie et beaucoup d'originalité. La plume également m'a beaucoup touchée, et m'a donné envie de découvrir plus en profondeur cet auteur. Une nouvelle toute en émotion, donc...
L'intrigue que l'on découvre dans Le tyran malgré lui est d'un genre littéraire très différent. Dans un monde où on a la possibilité de voir des bribes de son futur, le jeune Lysandre se voit devenir un véritable tyran qui asservit toutes les nations. Afin d'éviter de devenir ce monstre qu'il a entraperçu, Lysandre se fait enfermer dans une prison de haute sécurité. Plusieurs années plus tard, Christopher Solary le fait libérer, car il pense avoir trouvé le moyen de détourner les visions, en les déguisant pour qu'elles se réalisent sous forme de mascarade... J'ai trouvé ce sujet très original, et l'intrigue très bien menée, même si j'ai eu des soupçons dans les nombreuses hypothèses que mon esprit (rarement au repos dans ce genre de lecture) a envisagé.
Si beaucoup de nouvelles m'ont plu, Les enfant du rêve et Le tyran malgré lui sont les seules à m'avoir réellement donné envie de lire le roman de l'auteur (qui, selon les règles du concours, doit se passer dans le même univers). Mais ces deux nouvelles sont tellement différentes qu'il a été très difficile de les départager. Après de longues tergiversations, j'ai décidé de voter pour Les enfants du rêve, qui a été mon premier coup de cœur.
Concernant les illustrations, je laisse le choix de la meilleure à mon amoureux, c'est plus son domaine que le mien. Et puis les dédicaces nous sont dédiées à tous les deux, faut bien qu'il participe aussi au vote ! ^_^
Merci aux Mille Saisons pour ce concours qui m'a bien amusée ! Et si vous êtes intéressés, sachez que les votes sont ouverts jusqu'à la fin de l'année (chaque livre possède en 3e de couverture un code unique permettant un vote unique).
Drak concentrait les problèmes : il s'agissait tout de même du genre de lieu où, lors d'un cas avéré de nécrophilie, la première étape était de savoir si la victime était consentante au moment des faits. (Debout les morts !, Mélaine Legrand)
Si tu dois faire quelque chose de pas bien catholique, mais pas trop quand même, fais-le. Les remords s'effacent un jour ou l'autre, la misère laisse des cicatrices qui ne se referment pas.
(La vie des gueux amadouée en proverbes, Jean-Pierre Misset)
- Il est gentil, ce prêtre... Un peu alcoolique mais on peut pas lui en vouloir. La voix du Christ ne peut pas venir toute seule.
(La valse des miracles, Ethel Karskens)
Si tu dois faire quelque chose de pas bien catholique, mais pas trop quand même, fais-le. Les remords s'effacent un jour ou l'autre, la misère laisse des cicatrices qui ne se referment pas.
(La vie des gueux amadouée en proverbes, Jean-Pierre Misset)
- Il est gentil, ce prêtre... Un peu alcoolique mais on peut pas lui en vouloir. La voix du Christ ne peut pas venir toute seule.
(La valse des miracles, Ethel Karskens)