jeudi 9 juillet 2015

16 - Le roi disait que j'étais diable

Auteur : Clarz Dupont-Monod
Éditeur : Grasset


Le roi disait que j'étais diable fait partie des "perdants" de la nouvelle session de mon club de lecture. J'avais bien évidemment voté pour, mais il n'a pas été retenu. Qu'à cela ne tienne, je le lis quand même, na !

C'est tout d'abord le sujet qui m'a attirée. Aliénor d'Aquitaine... Une femme et une reine que j'admire énormément, un sujet que j'aime découvrir, redécouvrir au travers des nombreuses œuvres qui s'en emparent. Pourquoi une telle fascination ? Mais je vous retourne la question, comment pourrait-elle ne pas fasciner ? Descendante d'une lignée d'hommes forts, craints et respectés, Aliénor se marie à 13 ans avec le futur roi de France, Louis VII, alliant ainsi le puissant duché d'Aquitaine au royaume franc. Jeune femme fière, élevée selon des valeurs de courage, de guerre, d'autorité, mais également éduquée à l'amour de la musique, de l'art et du luxe, Aliénor se voit mariée à un homme trop pieux, trop austère, dans un palais trop triste. 

Le roi disait que j'étais diable est ainsi un roman à deux voix, alternant celle d'Aliénor et celle de Louis, roi de France, meurtri entre son amour pour Dieu et sa passion dévorante pour sa femme, qu'il sait inaccessible et indomptable. Nous suivons donc ces deux êtres que tout oppose depuis le jour de leur mariage, jusqu'à son annulation plusieurs années plus tard, pour cause de consanguinité. Des années pendant lesquelles la jeune Aliénor subit les coups du sort, se bat, se perd puis se retrouve, fidèle au sang de ses ancêtres qui coulent dans ses veines ; des années pendant lesquelles la jeune fille se transforme en celle qui sera plus tard la reine d'Angleterre, la femme indomptable, crainte et respectée que l'histoire retiendra.

Oui, ce sujet me fascine. Mais je n'ai pourtant pas été transcendée par ce roman, que j'admets bien écrit, mais qui m'a par moments royalement ennuyée... Il est court, et c'est une bonne chose. Juste le temps pour moi de me plonger avec délices dans ces quelques années de la vie d'Aliénor, sans m’appesantir plus sur la manière dont cette histoire nous est contée.


   

2 commentaires:

  1. Je passerai mon tour alors ! Et dis donc, tu m'attends pas pour lire le Trône de fer vilaine !

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    1. hé hé hé, j'avais envie d'un petit souffle épique dans mes lectures...

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