Éditeur : Presses de la Cité
Giverny, petit village de Normandie, fief du peintre impressionniste Claude Monet... C'est dans ce cadre pictural paradisiaque qu'une vieille femme découvre le cadavre d'un médecin. La victime était connu pour être un grand amateur d'art, rêvant de posséder un véritable Nymphéa, mais également collectionneur de femmes. L'inspecteur Laurenç, fraîchement nommé au commissariat de Vernon, est persuadé que l'assassin est le mari de cette magnifique institutrice aux yeux couleur nymphéas, alors que son acolyte préfère suivre la piste du trafic d'art et s'interroge sur le décès d'un enfant bien des années auparavant, dans des conditions semblables... Mais que dire de Fannette, cette fillette de 11 ans, qui peint avec tant de talent qu'elle a toutes ses chances de remporter le concours de la fondation Robinson ? Ou encore de cette vieille femme mystérieuse, qui se glisse telle une souris à chaque "tableau" de l'histoire, et qui prétend en connaître le fin mot ?
On m'avait annoncé que Nymphéas noirs était un ovni sur la planète romans policiers. Et, en effet, c'est un roman qu'on ne peut pas lâcher une fois ouvert, on y pense, on y repense, on veut savoir, on s'attache, on hypothétise... Et on découvre également l'univers de Monet et de l'impressionnisme... Un polar érudit passionnant, troublant, dont le suspense monte crescendo jusqu'aux derniers chapitres, menant à une fin que personne n'a pu imaginer. En tous cas pas moi, ça c'est sûr !
Nymphéas noirs est pour moi un roman magistral, de loin le meilleur Michel Bussi que j'ai lu jusqu'à présent. Lisez-le, que vous soyez ou non amateurs de peinture ou de polar, foncez ! Un gros coup de cœur !
Il n'existe aucune coïncidence dans toute cette série d'évènements. Rien n'est laissé au hasard dans cette affaire, bien au contraire. Chaque élément est à sa place, exactement, au juste moment. Chaque pièce de cet engrenage criminel a été savamment disposée et croyez-moi, je peux vous le jurer sur la tombe de mon mari, rien ne pourra l'arrêter.
À tout prendre, pour être pleuré, mieux vaut crever jeune, en pleine gloire. Même si vous êtes le pire des salauds, pour être regretté, mieux vaut y passer le premier !
Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure
Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit
Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort
Aux yeux de la raison le rêve est un bandit
Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit
Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort
Aux yeux de la raison le rêve est un bandit
Louis Aragon