Éditeur : Le Livre de Poche
C'est à l'occasion d'une session de mon club de lecture consacrée aux nouvelles que je me suis lancée dans ce titre de Kenneth Cook. Je trouvais le titre drôle, et le sujet intéressant, promettant de belles rigolades en perspective...
Le narrateur est un écrivain bedonnant, la cinquantaine, pas sportif pour un sou, porté sur la boisson, qui parcours les contrées reculées australiennes, le fameux bush, à la recherche d'histoires à écrire. Et on peut dire qu'il a le chic pour se mettre dans des situations totalement improbables au contact de la faune locale et des autochtones... Alors de nouvelle en nouvelle, il va se faire attaquer par un wombat, encourir la vengeance d'un kangourou ingrat ou encore sur un bateau remorqué loin des côtes par un énorme requin... Et j'en passe.
Alors oui, il y a certains moments où sa poisse, sa trouille, et sa malchance nous font rire. Mais il faut bien avouer que le reste du temps, je me suis bien ennuyée, à me demander "pourquoi". Les mauvais plans, on les vois arriver dès les premières lignes de chaque nouvelle, et notre écrivain ne peut s'empêcher d'y foncer tête baissée, sans avoir retenu la leçon de ses mésaventures précédentes (ou pire, il s'en rappelle, mais il retourne quand même à l’échafaud).
Voilà, moi j'ai trouvé ça drôle, mais à petite dose... Heureusement c'était tout de même très dépaysant !
Au clair de lune comme à l’aurore, l’endroit est serein, charmant, parfait pour le repos et la méditation.
Ne vous en approchez jamais.
Il est truffé de wombats redoutables.
J’aimais beaucoup les wombats, avant. A première vue, ces aimables créatures ressemblent à des oursons, se baladent tranquillement la nuit et mastiquent innocemment des racines. La vérité est tout autre.
De nos jours, le quokka est toutefois considéré par tous comme étant inoffensif, en raison de sa petite taille ; ce qui s’inscrit dans une longue série de grandes illusions qu’entretiennent les gens sur les marsupiaux d’Australie. Comme la plupart sont petits, les gens ne les croient pas dangereux. Quelle bévue !
Le taux d'échec des kangourous au saut de clôture est très élevé. Ils effectuent un bond déterminé à leur approche, s'élèvent gracieusement dans les airs, se prennent habituellement les pattes arrières dans le haut de la clôture et tombent la tête la première.ils se relèvent ensuite, l'air idiot , et s'en vont en clopinant.