Éditeur : Les Presses de la Cité
J'ai eu la chance de gagner ce dernier titre en date de Michel Bussi, Le temps est assassin, à l'occasion d'un concours sur la page Facebook de l'auteur. Merci aux Presses de la Cité !
1989 : Clotilde Idrissi a 15 ans, les idées noires et des rêves plein la tête. Petite fille d'un homme craint et respecté de la presqu'île de la Revellata, elle a pour habitude de revenir tous les étés en vacances sur le lieu de rencontre de ses parents, avec son frère Nicolas, dans un camping jouxtant la maison de son Papé. Mais cet été n'est pas comme les autres, et le soir du 23 août tout bascule. Un accident lui enlève ses parents et son frère. Clotilde est la seule survivante.
2016 : Clotilde Idrissi a 42 ans, un mari Franck, et une fille ado, Valentine. Elle décide qu'il est enfin temps pour elle de revenir sur les traces de son passé, de revoir son Papé, sa presqu'île, d'expliquer à Valou sa jeunesse et ce qu'elle a vécu ici il y a 27 ans. Il est temps pour elle de faire son pèlerinage et son deuil. Mais Clotilde ne se doute pas une seule seconde qu'elle y croisera les fantôme de son adolescence...
Encore une fois Michel Bussi a œuvré avec talent pour nous offrir un roman plein de suspense et de surprises. Nous sommes au cœur des traditions corses, leurs secrets de famille, leurs mœurs. Mais également immergés dans ces paysages magnifique, la mer, le maquis, les odeurs entêtantes, le soleil... Le temps est assassin est à la fois un livre qui fait chaud au cœur, et un roman noir, un drame qu'on ne peut imaginer et qui va frapper de plein fouet les personnages.
Encore une fois Michel Bussi a réussi à me bluffer, certes pas de manière aussi flagrante que dans Nymphéas noirs, qui reste mon préféré, mais Le temps est assassin se rajoute sans peine à cette liste de plus en plus longue des romans que je recommande sans modération.
Encore une fois, monsieur Michel Bussi, vous m'avez montré que vous n'êtes pas à court de surprises et que, de roman en roman, j'ai raison de vous suivre et de vous attendre !
La beauté, c'est un secret. En parler, c'est la violer.
Pour moi, la Corse, c'est ça...
Il faut l'aimer et la laisser en paix.
L'amour, c'est le père Noël pour les grandes personnes.
- Faut vivre, mademoiselle, avait dit un jeune flic en posant une couverture de survie argenté sur son dos. Faut vivre pour eux. Pour ne pas les oublier.
Elle l'avait regardé comme un con, comme un curé qui parle de paradis. Il avait raison pourtant. Même les pires souvenirs finissent par s'oublier, si on en empile d'autres par-dessus, beaucoup d'autres. Même ceux qui vous ont cisaillé le cœur, ceux qui vous ont rayé le cerveau, même les plus intimes. Surtout les plus intimes.
Parce que de ceux-là, les autres s'en foutent.
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