Auteur : Jean M. Auel
Éditeur : Les Presses de la Cité
Écrit en : 2011
Dernier tome tant attendu de la célèbre saga préhistorique Les Enfants de la Terre, c'est suite à quelques jours de vacances dans le Périgord que je me lance dans cet ouvrage (histoire de rester un peu dans l'ambiance)... J'ai en effet eu l'occasion de visiter entre autres Rouffignac et Lascaux, quoi de mieux que d'y mettre des personnages qu'on a déjà appris à connaître et à aimer tout au long des 5 premiers tomes ?
C'est donc avec un réel plaisir que je retrouve Ayla, tout juste mère, et son compagnon Jondalar, qui se sont bien habitués à la vie parmi les Zelandonii. Les multiples talents de la jeune femme ont piqué l'intérêt de la Première (grand chef spirituel), qui décide de la former afin qu'elle prenne sa succession plus tard. On va ainsi suivre Ayla tout au long d'une formation enrichissante, parfois pénible et au détriment de sa famille, mais qui va lui permettre de prendre conscience de beaucoup de choses et de faire évoluer son peuple à sa manière.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. La première moitié du roman est pleine de longs rappels à propos de faits, de coutumes, de techniques qui avaient déjà été expliquées en long, en large et en travers dans les tomes précédents, au détriment de l'histoire elle-même qui du coup a mis du temps à démarrer. Lorsqu'Ayla commence enfin son périple de doniate, ça devient plus intéressant, malgré quelques longueurs qui restent dans le texte... C'est principalement cette longue formation spirituelle d'Ayla au cœur des grottes préhistoriques qui nous est d'abord racontée, avec des descriptions très poussées et complètes des lieux qu'elle visite, des peintures, des ornements de ces grottes si représentatives aujourd'hui de la préhistoire. Heureusement vers le milieu du tome tout s'accélère et j'ai enfin pu entrer dans l'histoire et retrouver tout le plaisir que j'avais eu à suivre la jeune femme dans les tomes précédents. Malgré toutes ses longueurs et le fait que, de toute la saga, c'est le tome que j'ai le moins apprécié, Le Pays des grottes sacrées a le mérite d'offrir une fin digne de ce nom à cette magnifique saga préhistorique, Les Enfants de la Terre.
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