Auteur : David Lodge
Éditeur : Rivages
Publié en : 1993
Adam est déjà père de 3 enfants, et depuis ce matin peut-être de 4. Sa femme Barbara a des nausées. Le problème, c'est qu'étant catholiques pratiquants, ils se doivent de respecter les lois de l’Église concernant la natalité, et ne peuvent ainsi pas utiliser de contraception artificielle. Mais Barbara continue de tomber enceinte, encore et encore, et Adam n'a pas les moyens d'avoir une famille aussi nombreuse. C'est donc plein d'angoisses qu'il se rend comme tous les jours au British Museum afin travailler sur sa thèse, mais la journée va être bien mouvementée...
Sous ses airs de roman comique, La chute du British Museum traite de sujets de fond comme l'influence de la religion sur la famille. Il est vrai que de nos jours, on a beaucoup de mal à s'imaginer respecter ce genre de contraintes, mais n'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps, l’Église avait force de loi pour de nombreux pratiquants. La religion et le sexe sont donc deux grands sujets traités par David Lodge, à tel point qu'il en vient à comparer la Salle de Lecture du British Museum à un utérus. Ce roman raconte les péripéties d'Adam sur une seule journée. Les événements s'enchaînent et sont de plus en plus rocambolesques et abracadabrants, jusqu'au "grand final".
Le comique de situation ici ne m'a pas du tout touchée. Je n'ai pas ri, ni même souri, à aucun moment de cette histoire sans queue ni tête, et qui pourtant était prometteuse. Je me suis même ennuyée et j'étais bien contente de refermer ce livre après un épilogue des plus indigestes. Enfin bref, j'ai été très déçue...
Le comique de situation ici ne m'a pas du tout touchée. Je n'ai pas ri, ni même souri, à aucun moment de cette histoire sans queue ni tête, et qui pourtant était prometteuse. Je me suis même ennuyée et j'étais bien contente de refermer ce livre après un épilogue des plus indigestes. Enfin bref, j'ai été très déçue...
"- C'est une forme spéciale de névrose du chercheur, dit Camel. Il n'est plus capable de faire la distinction entre la vie et la littérature.
- Oh si, je peux, dit Adam. Dans la littérature, on fait surtout l'amour et on fait peu d'enfants. Dans la vie, c'est l'inverse."
- Oh si, je peux, dit Adam. Dans la littérature, on fait surtout l'amour et on fait peu d'enfants. Dans la vie, c'est l'inverse."
"Est-ce que tu te rends compte que le taux de natalité indique qu'il y aura une prédominance de catholiques parmi les Anglais dans trois ou quatre générations ? C'est cela que tu veux ?"