mardi 18 février 2014

08 - La 7e femme

Auteur : Frédérique Molay
Éditeur : Fayard
Publié en : 2006

Le dernier événement de mon club de lecture CaroLire m'a mis dans les mains ce polar de Frédérique Molay, La 7e femme. Me voici donc plongée dans cette enquête sordide au cœur de Paris, récompensée du prix du Quai des Orfèvres en 2007.

Nico Sirsky, commissaire divisionnaire au 36 quai des Orfèvres, est confronté dans cette histoire à un serial killer qui prend plaisir à faire souffrir ses victimes avant de les tuer, et qui s'amuse à le provoquer. "7 jours, 7 femmes" est l'un des messages laissés à l'attention de monsieur le commissaire, message qui annonce une course contre la montre à la recherche du plus infime indice qui pourrait arrêter ce monstre le plus tôt possible.

Voici un polar bien écrit, bien ficelé, bien documenté, qui nous mène directement dans les coulisses du célèbre 36 quai des Orfèvres. Nico fait appel à toutes les ressources possibles et imaginables dont il peut disposer afin de trouver au plus vite le coupable. Parallèlement à l'enquête, on suit la vie privée du commissaire, et c'est là que j'ai été moins conquise, tout étant "trop" pour être naturel. Nico est un jeune prodige, commissaire divisionnaire à 38 ans, ça tient du miracle. Et en plus de ça, il est beau, attentif aux femmes, conscient de son pouvoir de séduction mais soucieux de ne pas s'en servir... En bref, il est trop parfait pour être crédible. Rajoutons à ce portrait son coup de foudre pour Caroline, qui elle aussi est magnifique, médecin prodige également, patiente, compréhensive, pleine de sang froid... Et bien, ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? Cet aspect de l'histoire qui se déroule en dehors de l'enquête ne m'a pas vraiment conquise...

En bref, La 7e femme est un polar qui m'a fait passer un bon moment, mais sans plus. Je ne pense pas qu'il me marquera beaucoup, mais je ne regrette en rien sa lecture.


Comme à chaque fois, toute émotion l'avait quitté. Il était comme un esprit libre qui volait à travers la pièce. Il détestait cette impression, ce pouvoir qu'il avait de se concentrer même dans les cas les plus morbides.

 

2 commentaires:

  1. Je t'arrête tout de suite : autant pour le commissaire, ça a l'air effectivement improbable, autant pour la fameuse "Caroline", sa perfection est indubitable (elle s'appelle Caroline !).

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    1. lol
      Justement, elle s'appelle Caroline et elle n'a même pas ce petit grain de folie qui nous rend si irrésistibles ! ;)

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