Auteur : Maxime Chattam
Éditeur : Pocket
Publié en : mars 2004
L'année dernière, je découvrais avec beaucoup de frissons et de plaisir L'âme du Mal, le premier tome de cette trilogie du Mal de Maxime Chattam. Ce fut un véritable coup de cœur, et me voici donc plongée dans la suite, In tenebris.
Suite aux événements du premier tome, Joshua Brolin a démissionné de la police, parcouru le monde à la recherche de réponses, avant de se reconvertir en détective privé spécialisé dans les disparitions. Une enquête concernant Rachel, une jeune femme qui a mystérieusement disparu, l'amène jusqu'à la ville de New York, au sein d'une affaire criminelle d'une ampleur et d'une cruauté inimaginables.
Joshua Brolin a beaucoup évolué depuis L'âme du Mal, et même si j'ai été un peu peiner de ne pas retrouver au début ce personnage que j'avais tant apprécié. Mais tout le monde évolue, et j'ai fini peu à peu par m'y habituer et par comprendre la raison de ces changements. Même détruit et hanté, il reste néanmoins un personnage très intéressant, qui a une dimension psychologique très profonde, et de véritables compétences de profileur. L'enquête en elle-même est très bien ficelée, j'ai eu beau imaginer toutes les hypothèses possibles, la clé de l'énigme ne m'est pas apparue avant la révélation finale. La cruauté, la complexité et l'ampleur de cette affaire sont effrayantes. On retrouve ici encore ce réalisme omniprésent dans tout ce que raconte Maxime Chattam, et la seule chose que je peux regretter c'est qu'il décrive aussi bien les crimes commis et les tortures qu'ont subi les victimes... J'ai parfois eu des nausées tellement c'est réaliste, effrayant et... malheureusement possible.
Encore un thriller de Maxime Chattam que j'ai adoré, largement à la hauteur de L'âme du Mal... Un excellent moment de lecture ! J'ai hâte maintenant de découvrir quelle nouvelle face du Mal va nous apparaître dans le troisième tome.
Vivre n'était pas gratuit, la naissance devenait alors la première facture, et il faudrait payer les suivantes pour pouvoir repousser au plus loin l'échéance finale.
Les flics sont les témoins quotidiens de la folie humaine, en cela ils sont terriblement seuls. Ces deux-là se comprenaient et cette idée les réchauffa.
[...] il se fit la remarque que c' était la première fois qu' il voyait des barres de HLM avec vue sur la mer. Ici plus qu'ailleurs , l'ironie du monde moderne était criante, on parquait les gens dans des cages en prenant soin de leur donner un balcon avec vue sur une liberté inexhaustible qui leur échappait.
Les flics sont les témoins quotidiens de la folie humaine, en cela ils sont terriblement seuls. Ces deux-là se comprenaient et cette idée les réchauffa.
[...] il se fit la remarque que c' était la première fois qu' il voyait des barres de HLM avec vue sur la mer. Ici plus qu'ailleurs , l'ironie du monde moderne était criante, on parquait les gens dans des cages en prenant soin de leur donner un balcon avec vue sur une liberté inexhaustible qui leur échappait.
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