Auteur : Johan Heliot
Éditeur : Folio
Publié en : 2007
C'est dans le cadre de la dernière session du Club Sormand que je me lance dans cette lecture d'un genre que je connais peu, le steampunk (définition ci-dessous). J'avoue que je partais avec un peu de réticence et pas mal d'a priori sur ce livre, allez savoir pourquoi... Alors qu'en est-il réellement de ce roman de Johan Heliot, La Lune seule le sait ?
Pour aussi bizarre que cela puisse paraître, le personnage principal de ce roman n'est autre que... Jules Verne. Oui, le Jules Verne que nous connaissons, auteur visionnaire de chefs-d’œuvre tels que De la Terre à la Lune. De retour de son exil volontaire aux Caraïbes, Jules Verne se voit confier une mission cruciale pour les opposants à l'Empire : aller sur la Lune afin d'y retrouver Louise Michel (oui, oui, celle de la Commune). Car il faut savoir que dans un contexte historique somme toute très réaliste, Johan Heliot a intégré quelques "petites" touches personnelles, comme par exemple l'arrivée sur Terre des Ishkiss, un peuple extra-humain en voie d'extinction qui a offert à l'Empire ses technologies spatiales en échange du savoir technique qui leur permet de survivre, créant une alliance qui, au premier abord, n'est que bénéfices pour les deux parties, mais qui s'avère être bien plus que ça...
Vous comprenez maintenant mieux pourquoi j'ai ouvert cet ouvrage du bout des doigts... Mais si vous voulez tout savoir, le bilan n'est pas totalement négatif, et c'est une lecture que je ne regrette pas. L'histoire est très bien écrite, un roman d'aventures comme on les aimes avec un Jules Verne qui ressemble tout à fait à l'image qu'on peut en avoir. J'ai bien aimé les tenants et les aboutissants de cette alliance Empire/Ishkiss, mais pour moi ce n'est pas le principal attrait de ce roman. Ce qui en fait tout son intérêt, c'est ce monde remodelé par Johan Heliot, avec ces descriptions on ne peut plus originales des extra-humains, leur nature, leur pensée, leur politique, leurs technologies. Toute cette fiction futuriste s'intègre parfaitement au Second Empire que l'on connait. Mais une fois passé l'attrait de la nouveauté, ça devient long, et j'ai bien peiné à terminer ce roman.
Mais bon, je vous le conseille quand même, La Lune seule le sait est un roman qui ne peut que faire du bien à votre imagination !
On croit coucher de simples mots faits d’encre et de passion sur le papier, puis l’on s’aperçoit un jour que c’est de chair et de sang qu’il s’agit…
Pour aussi bizarre que cela puisse paraître, le personnage principal de ce roman n'est autre que... Jules Verne. Oui, le Jules Verne que nous connaissons, auteur visionnaire de chefs-d’œuvre tels que De la Terre à la Lune. De retour de son exil volontaire aux Caraïbes, Jules Verne se voit confier une mission cruciale pour les opposants à l'Empire : aller sur la Lune afin d'y retrouver Louise Michel (oui, oui, celle de la Commune). Car il faut savoir que dans un contexte historique somme toute très réaliste, Johan Heliot a intégré quelques "petites" touches personnelles, comme par exemple l'arrivée sur Terre des Ishkiss, un peuple extra-humain en voie d'extinction qui a offert à l'Empire ses technologies spatiales en échange du savoir technique qui leur permet de survivre, créant une alliance qui, au premier abord, n'est que bénéfices pour les deux parties, mais qui s'avère être bien plus que ça...
Vous comprenez maintenant mieux pourquoi j'ai ouvert cet ouvrage du bout des doigts... Mais si vous voulez tout savoir, le bilan n'est pas totalement négatif, et c'est une lecture que je ne regrette pas. L'histoire est très bien écrite, un roman d'aventures comme on les aimes avec un Jules Verne qui ressemble tout à fait à l'image qu'on peut en avoir. J'ai bien aimé les tenants et les aboutissants de cette alliance Empire/Ishkiss, mais pour moi ce n'est pas le principal attrait de ce roman. Ce qui en fait tout son intérêt, c'est ce monde remodelé par Johan Heliot, avec ces descriptions on ne peut plus originales des extra-humains, leur nature, leur pensée, leur politique, leurs technologies. Toute cette fiction futuriste s'intègre parfaitement au Second Empire que l'on connait. Mais une fois passé l'attrait de la nouveauté, ça devient long, et j'ai bien peiné à terminer ce roman.
Mais bon, je vous le conseille quand même, La Lune seule le sait est un roman qui ne peut que faire du bien à votre imagination !
On croit coucher de simples mots faits d’encre et de passion sur le papier, puis l’on s’aperçoit un jour que c’est de chair et de sang qu’il s’agit…
L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Aujourd'hui le steampunk est considéré comme un esthétisme pouvant intéresser à la fois des œuvres littéraire fantastique, de fantasy, d'anticipation et certains sous-genres de la science-fiction.