Auteur : Nicolas Carteron
Éditeur : Grannonio
Publié en : 2012
Suite à ma lecture de son titre Se souvenir des beaux lendemains, je poursuis ma découverte de l'univers de Nicolas Carteron avec ce thriller, Elle était si jolie. Rappelons-le, cet auteur m'avait été chaudement recommandé par un membre de Babelio, qui comparait son talent à celui de Maxime Chattam. Quelques échanges sur Facebook avec Nicolas Carteron m'ont ainsi fait découvrir un jeune homme passionné et très sympathique, qui nous donne envie de nous plonger dans son œuvre...
C'est avec la célèbre chanson d'Alain Barrière en tête que j'entame cette nouvelle histoire, Elle était si jolie. Ana, une adorable bambine de 6 mois, est kidnappée dans son berceau parisien par une nuit glaciale. C'est la résolution de cette affaire que nous allons suivre ici, à travers ce récit à plusieurs voix : celle du kidnappeur tout d'abord, qui va nous expliquer le pourquoi de son méfait et la dureté de son enfance ; celle d'Adrien, un jeune étudiant fauché qui par le plus grand des hasards se trouvait sur les lieux du crime, une caméra à la main ; celle du lieutenant en charge de l'enquête ; et bien sûr celle de Léna, la mère désespérée.
Ce thriller part d'une idée, certes classique, mais avec des tenants et des aboutissants assez originaux. Le "pourquoi du comment" n'est finalement rien de tout ce que nous avons pu imaginer, et je dis chapeau à Nicolas Carteron pour m'avoir menée en bateau comme ça. Mais j'ai quand même trouvé que ce roman était un cran au-dessous de Se souvenir des beaux lendemains, qui était selon moi plus original, plus travaillé, aussi bien dans l'histoire que dans l'écriture. Dans Elle était si jolie, j'ai eu tout du long l'impression de survoler l'histoire sans jamais vraiment y entrer. Difficile ainsi d'éprouver de l'empathie pour les parents, ni pour l'enfance du kidnappeur... Et c'est dommage.
Je tiens quand même à préciser que ce roman est antérieur à Se souvenir des beaux lendemains, il est donc évident que l'auteur évolue dans le bon sens et gagne en maturité au fur et à mesure de ses publications. Alors je n'ai qu'une chose à dire à Nicolas Carteron, persévérez, vous êtes sur la bonne voie !
Comme tu es gentille…
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