vendredi 22 août 2014

36 - Le protectorat de l'ombrelle T2 - Sans forme

Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Orbit
Publié en : 2011


"Une histoire de vampires, de loups-garous et de dirigeables."

Tout est résumé dans cette unique accroche. Dans Le protectorat de l'ombrelle, que j'ai découvert au début de l'année avec le premier tome, Sans âme, Gail Carriger nous offre un savant mélange entre bit-lit, steampunk et humour anglais...

Rappelons-le, Alexia n'est pas un personnage ordinaire, puisqu'elle est la seule paranaturelle de Londres. Elle n'a pas d'âme, ce qui lui permet d'un seul contact d'ôter tout pouvoir surnaturel à un vampire ou un loup-garou, ou encore d'exorciser définitivement un fantôme. Dans ce tome, elle est amenée à enquêter sur un phénomène très étrange qui supprimerait les pouvoirs des êtres surnaturels dans un périmètre précis, et qui se déplace vers l'Écosse. Virus ? Arme ? Il y a là de quoi piquer la curiosité d'Alexia, toujours aussi intelligente et intrépide que dans le premier tome.

J'ai retrouvé dans cette suite la fraîcheur, la folie et l'humour anglais collé-monté qui m'ont tant plus dans Sans âme. Sans être la série du siècle, Le protectorat de l'ombrelle n'en est pas moins très distrayant. Le temps passe vite à sa lecture, on rigole, on s'interroge, il y a de l'action et aucun temps mort. Une parfaite lecture de vacances pour qui ne souhaite pas se triturer les méninges.

Si vous pensez le lire, prenez bien soin d'avoir le tome 3, Sans forme, sous la main. Vous ne pourrez pas ne pas enchaîner les deux tomes ! D'ailleurs je m'y mets tout de suite.


« Oh, ma chère sœur, tu ne t’es pas mise à écrire, tout de même ? » Félicité poursuivit sa diatribe. « En toute franchise, toute cette lecture, c’est plus qu’assez. Je croyais que le mariage te guérirait de ce penchant funeste. Je ne lis jamais si je peux l’éviter. C’est très mauvais pour les yeux. Et cela cause d’horribles rides sur le front, juste là. » Elle pointa un doigt entre ses sourcils, puis dit à lady Maccon, sur un ton plein de pitié : « Oh, je vois que tu n’as plus besoin de t’inquiéter de ça, Alexia. »

Oh, monsieur Tunstel , quel courage excessif vous avez eu en venant ainsi à mon secours. Vous avez été si héroïque, disait-elle. Imaginez qu’on apprenne que j’ai été poignardée par une femme de chambre, et une Française, rien de moins ? Si j’étais morte, je n’aurais jamais pu vivre avec ça ! Comment puis-je suffisamment vous remercier ?

  

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