Auteur : Camille Von Rosenschild
Éditeur : Don Quichotte
Publié en : 2014
C'est grâce à un Masse Critique, par l'intermédiaire d'Ellane, que j'ai pu découvrir l'excellent Spiridons cette année. Et c'est grâce à un nouveau Masse Critique que j'ai pu dévorer la suite, La Prisonnière du Kremlin. Je sais que je le dis à chaque fois, mais encore une fois MERCI à Babelio et aux éditeurs, ici Don Quichotte, pour ces opérations qui nous mettent de véritables bijoux entre les mains.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé dans ce tome Victor, ses spiridons, les Tziganes, les Boyarins, et même Olga. L'intrigue de La Prisonnière du Kremlin se situe tout de suite après les aventures de Spiridons, de manière tout aussi effrénée et inattendue. Mais nous voyageons également dans le temps, à la recherche des origines de toute cette histoire, que ce soit à l'époque d'Ivan le Terrible et de la "sorcière" Sonia, ou bien en suivant Olga au cours de sa vie. Et j'ai beaucoup aimé ce parallèle entre présent, passé proche et passé lointain, chaque saut dans le temps levant un peu plus le voile sur le mystère "spiridons", mais également sur le mystère "Victor".
Encore une fois, le dépaysement est garanti. L'auteur nous fait voyager dans la Russie impériale aussi bien que dans la Russie contemporaine ou encore dans les traditions tziganes. Il n'y a aucun temps mort, les pages se tournent toutes seules, et mon seul regret est que le tome suivant ne soit pas encore publié.
Victor aurait pu mettre un terme au cauchemar, s'enfuir, rentrer en France, et recommencer la vie comme avant. Mais si le destin n'en faisait qu'à notre tête, il n'y aurait pas d'histoire ni de roman.
Il y avait longtemps qu'une information ne l'avait pas bouleversée au point de lui couper l'envie de fumer. La dernière fois remontait à ses quatorze ans, lorsqu'elle avait appris que les femmes étaient obligées d'avoir recours aux hommes pour faire des enfants.
Il y avait longtemps qu'une information ne l'avait pas bouleversée au point de lui couper l'envie de fumer. La dernière fois remontait à ses quatorze ans, lorsqu'elle avait appris que les femmes étaient obligées d'avoir recours aux hommes pour faire des enfants.
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