Auteur : Anonyme
Éditeur : Sonatine
Le dernier Masse Critique a encore une fois fait mon bonheur, puisque j'ai gagné Le Pape, le Kid et l'Iroquois, ouvrage qui se situe dans la continuité de la saga du Bourbon Kid et de Pscyho Killer, de ce mystérieux auteur anonyme. Un grand merci aux éditions Sonatine et à Babelio !!!
Le livre sans nom, L'Œil de la Lune, Le cimetière du diable, Le livre de la mort sont les quatre ouvrages dans lesquels on découvre et on apprend à connaître le fameux Bourbon Kid, tueur sans pitié qui "pète un câble" lorsqu'il boit du whisky et se met à tuer tout le monde. D'un autre côté, Psycho Killer nous présentait l'Iroquois, un meurtrier tout aussi implacable, qui a froidement assassiné la moitié de la ville B Movie Hell. Je vous laisse imaginer ce qui pourrait se passer lorsque le Bourbon Kid reçoit pour mission de tuer l'Iroquois avant que celui-ci ne tue le Pape... et je suis persuadée que même si vous avez beaucoup d'imagination, vous êtes bien loin de la réalité.
Évidemment, plus on est de fous, plus on rit. Les ouvrages de cet auteur regorgent de personnages plus excentriques et déjantés les uns que les autres, et nos deux mastodontes du meurtre ne sont pas venus sans renforts... On retrouve ainsi avec beaucoup de plaisir Rodeo Rex, Elvis, Dante et Kacy, mais également Jack, Jasmine (personnage que j'adore et qui est en très grande forme dans ce tome), Devon Pincent et Bébé. Et bien sûr, toute histoire qui se respecte a son lot de nouveaux personnages, j'ai nommé (entre autres) Frankenstein, le Dr Jeckyll, Mozart... et le Pape. Celui qu'il faut sauver.
Dans Le Pape, le Kid et l'Iroquois, l'intrigue est plutôt du genre roman d'espionnage, comme dans Psycho Killer. Et l'auteur a introduit l'univers fantastique du Bourbon Kid avec brio dans ce thème, mélangeant agents secrets et zombies. De l'humour noir, il y en a toujours autant, ainsi que des références au cinéma populaire, "beaucoup" de sang et d'autres substances malodorantes comme toujours, un budget balistique très conséquent, des personnages tous plus fous les uns que les autres... le tout sur la bande originale de Grease entrecoupée de quelques chansons de Bugs Bunny. Tout ça nous donne un cocktail détonnant, bourré d'action et de rebondissements, et aucune morale. De la pure distraction en somme !
J'adore. Aussi bien le Bourbon Kid, que l'Iroquois, que leurs "amis", que leurs aventures... Tout est à prendre au premier degré, mais qu'est-ce que ça fait du bien de lire ce genre d'histoires de temps en temps ! Arrêtons un peu d'être sérieux. Et, au fait, au cas où vous ne l'auriez pas compris, j'attends impatiemment la suite !
"Oh, mon Dieu, tu l'as tué !"
L'iroquois se pencha par-dessus la falaise et regarda dans le vide. Puis il se retourna face à elle.
"Non, dit-il.
- Tu veux dire qu'il va bien ? il est pas mort ?
- Non. Il est mort.
- Donc, tu l'as tué ?
- Non. Il est tombé.
- Je t'ai vu de mes propres yeux le jeter dans le vide !"
Il y eut une pause le temps que l'Iroquois prenne en compte ce que Bébé venait de dire. "Non, il est tombé, répéta-t-il. Quand j'ai lâché sa jambe."
L'iroquois se pencha par-dessus la falaise et regarda dans le vide. Puis il se retourna face à elle.
"Non, dit-il.
- Tu veux dire qu'il va bien ? il est pas mort ?
- Non. Il est mort.
- Donc, tu l'as tué ?
- Non. Il est tombé.
- Je t'ai vu de mes propres yeux le jeter dans le vide !"
Il y eut une pause le temps que l'Iroquois prenne en compte ce que Bébé venait de dire. "Non, il est tombé, répéta-t-il. Quand j'ai lâché sa jambe."
"Mais le truc, Jasmine, c'est que j'aime quand Denise me torture. Je suis un peu tordu, comme mec. Je prends grave mon pied. Mais toi, je doute que ça te plaise autant. Et Denise, ça la fait vraiment tripper d'entendre ses victimes hurler de douleur. D'ailleurs, tu sais quoi ? J'aimerais beaucoup t'entendre hurler de douleur, aussi.
- Vous n'avez qu'à passer du Justin Bieber", répliqua Jasmine, agacée par son discours à rallonge.
- Vous n'avez qu'à passer du Justin Bieber", répliqua Jasmine, agacée par son discours à rallonge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire