Auteur : Michael Moorcock
Éditeur : Pocket
C'est un nouveau Masse Critique qui m'a offert cette lecture, et encore une fois c'est une très belle découverte. Je ne remercierai jamais assez Babelio et les éditeurs partenaires (ici Pocket) pour ces opérations qui font la joie des lecteurs.
Suite au Tragique Millénaire, le monde et la civilisation sont retournés à un âge moyenâgeux. Le comte Airain dirige un petit état en France, que l'on appelle la Kamarg, et s'emploie tant bien que mal à repousser les assauts de la Granbretanne, qui a lancé une conquête cruelle et dévastatrice de l'Europe. Dorian Hawkmoon, duc de Köln en Germanie, a été fait prisonnier par le Baron Meliadus, qui le contraint à se rendre en Kamarg afin d'enlever Yisselda, la fille du comte Airain, et ainsi forcer ce dernier à plier genou devant l'ennemi...
J'ai découvert Michael Moorcock il n'y a pas si longtemps, avec les premiers tomes du cycle d'Elric, que j'avais dévorés. On m'avait bien annoncé la qualité des autres écrits de l'auteur, et j'attendais avec impatience de recevoir le premier tome de l'intégrale de La légende de Hawkmoon. Et j'ai tout simplement a-do-ré ! J'ai retrouvé ici, dans une histoire toute différente, les éléments que j'avais tant appréciés en lisant Elric : une intrigue originale, un univers passionnant, magique et envoûtant, des personnages réellement attachants, charismatiques, et surtout cette impression, à chaque fois que j'ouvre le livre et que je me replonge dans l'histoire, d'être dans un conte, dans un rêve, qui me porte bien loin de ma réalité. Et ça fait un bien fou.
La légende de Hawkmoon est un vrai coup de cœur, c'est le genre de livre qui rend heureux, et j'en redemande ! Je n'ai pas pu trouver d'infos sur la sortie du 2e tome de l'intégrale, mais je me jetterai dessus dès qu'il sera en rayon, ça, c'est sûr ! En attendant, j'assouvirai mon impatience à découvrir le 2e cycle, Les chroniques du comte Airain, avec les anciennes éditions... ^_^
Il est écrit: "Celui qui prête serment sur le Bâton Runique imprime à sa destinée un tournant irrévocable. Que le sort lui soit contraire ou favorable, il devra subir la loi inflexible qu'il aura lui-même contribué à forger."
Les barons de Granbretanne s'étaient rendus maîtres de tout le continent; guerriers féroces et habiles stratèges, ils montraient dans les combats un grand mépris pour leur propre vie. L'âme corrompue et l'esprit enfiévré, ils haïssaient tout ce qui, autour d'eux avait échappé à la décadence... Un sourire gourmand aux lèvres, ils assistaient en ce moment à l'embrasement final de la dernière cité d'Europe. L'origine de cette ville se perdait dans la nuit des temps. On l'appelait Athéna.
Le mistral était ce vent sauvage et glacé, qui soufflait sur la Kamarg pendant des mois et des mois, hurlant son lamento farouche jusqu'au printemps. Le comte aimait à chevaucher lorsque le mistral se levait. Il exposait son visage à la tourmente, jusqu'à ce que la peau couleur de bronze prenne une teinte écarlate.
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