vendredi 10 février 2012

05 - Rue Farfadet


Auteur : Raphaël Albert
Éditeur : Mnémos
Année : 2010 

Comme souvent j'ai d'abord été attirée par la magnifique couverture de ce roman. Puis j'ai eu un gros coup de cœur en lisant la 4e. Et en plus celui que j'ai lu, qui m'a été prêté par Ylgana, était dédicacé par l'auteur ! Tous les ingrédients étaient donc réunis pour que je passe un bon moment aux côtés de Sylvo Sylvain, détective privé.

L'intrigue prend place dans un Panam peuplé de créatures en tout genre, des humains bien sûr, mais on croise également des nains, elfes, trolls, centaures et autres peuples fantastiques, qui cohabitent plus ou moins bien entre eux. La ville en elle-même est très fortement inspirée de notre Paris du XIXe siècle (on s'en serait douté, vu son nom), et on prend un certain plaisir à redécouvrir notre capitale sous un jour nouveau, magique et merveilleux.

Cependant la ville est la cible de divers attentats depuis quelques temps, et c'est bien malgré lui que notre héros, un elfe détective privé du nom de Sylvo Sylvain, va être mêlé à cette histoire de terrorisme magique. Mais Sylvo n'est pas sans ressources (c'est un elfe après tout !) et essaiera tant bien que mal de résoudre ce mystère... Accompagné de son meilleur ami, Pixel, un pillywiggin, et d'un journaliste du Panaméen, le quotidien local, il suivra les indices et et enchaînera les aventures à un bon rythme jusqu'à l'épilogue de cet ouvrage.

J'ai adoré ce livre pour plusieurs raisons... Le style de l'auteur, extrêmement drôle par moments, est vif et rend bien présente l'atmosphère étrange et délirante de Panam. Le décor mis en place est très riche et très bien pensé, le bestiaire  très large permet aux plus néophytes comme moi de découvrir de nouvelles créatures... Je n'avais jamais entendu parler des pillywiggins avant de rencontrer Pixel... Et comme Google est mon ami, et bien maintenant j'en sais beaucoup plus sur ces fées issues du folklore anglais. Le rythme est rapide, aucune pause dans le récit, et les pages se tournent toutes seules avec délectation. Alors oui, l'histoire peut paraître facile et pas exploitée autant qu'elle aurait pu l'être, mais elle brille d'originalité et on sent bien que Raphaël Albert prend ce premier roman comme prétexte à la mise en place de son univers. L'intrigue passe ici au second plan, mais je suis persuadée que dès le 2e tome l'histoire prendra l'importance qu'elle mérite.

Bon, vous l'aurez compris, je suis totalement séduite par le Panam de Raphaël Albert et ses habitants... Le 2e tome, Avant le déluge, a déjà la réputation d'être meilleur que le premier, j'ai hâte de le lire !


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