Auteur : Adam Selzer
Éditeur : Albin Michel
Écrit en : 2010
Je passe un peu du coq à l'âne avec ce titre, mais après La Maison où je suis mort autrefois, j'avais besoin d'un peu de légèreté.
Alley est une jeune lycéenne, chroniqueuse dans le journal scolaire, rubrique musique. Nous sommes à l'ère "post-humaine", une ère très semblable à la nôtre, mais dans laquelle les vampires et autres morts vivants ont été obligés de faire leur coming out et d'annoncer aux humains leur existence, suite à une macabre affaire. Un magasin avait réanimé des centaines de mort pour en faire une main d’œuvre pas chère et exploitée, soulevant ainsi la colère de leurs pairs non vivants et les forçant à sortir de l'ombre pour faire reconnaître leurs droits. Humains, vampires, zombies... Tout ce beau petit monde se côtoie sans problèmes, même si les non-vivants ne sont pas aimés de tout le monde, encore moins d'Alley, qui les prend souvent pour cibles de ses sarcasmes.
Lors d'un concert qu'elle doit chroniquer, Alley tombe sous le charme de Doug, un mystérieux jeune homme au look gothique... Ils sortent ensemble et là le dicton "l'amour rend aveugle" prend tout son sens : Doug a la peau grisâtre, il ne mange pas, il est froid, il boit un étrange médicament toutes les 4 heures sinon il n'a plus de voix et devient tout bizarre, lequel médicament lui est fourni gratuitement par le magasin qui a exploité les zombies... Pas besoin d'avoir fait des études pour aboutir à la conclusion qu'il est loin d'être humain, mais Alley ne voit rien, jusqu'au jour où (mieux vaut tard que jamais), elle comprend qui il est réellement...
Bon, je voulais de la légèreté, j'en ai eu. Mais je n'en demandais pas autant... En même temps il s'agit d'un livre pour ado, mais dans cette catégorie j'avais déjà eu de meilleures surprises que celle-là (je pense notamment à Hex Hall). Il n'y a aucun suspense, l'histoire et les personnages sont fades, on sait dès les premières lignes ce qu'il va se passer. Je me suis souvent ennuyée et j'ai eu envie d'arrêter plusieurs fois, mais je n'aime pas abandonner un livre en plein milieu. J'avoue malgré tout que l'écriture est souvent drôle, et je ne nie pas que ce livre m'a quand même un tantinet distraite... Mais c'est bien son unique atout.
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