vendredi 16 novembre 2012

47 - Nous avons tous peur

Auteur : B. R. Bruss
Éditeur : Baleine (collection Baleine noire)
Écrit en : 1956

Neil Gaiman a lancé l'idée d'offrir à un de ses amis pour Halloween un livre qui fait peur. Gaenaria et moi avons décidé sur notre blog CaroLire de suivre cette tradition, et c'est ainsi que j'ai reçu en cadeau le 31 octobre Nous avons tous peur.

L'intrigue de ce roman se situe dans une petite bourgade canadienne, Cockshill, dans laquelle un jeune journaliste, Jimmy, doit se rendre afin de faire un article sur un fait peu banal : les habitants sont de plus en plus nombreux à déserter la ville, sans raison apparente. Dès son arrivée, Jimmy découvre que Cockshill est une ville idéalement située dans un cadre naturel magnifique, au bord d'un grand lac comme on en trouve au Canada. C'est une ville prospère, avec une économie florissante, et en pleine expansion. Mais si cette ville est aussi agréable, pourquoi ses habitants déménagent-ils sans un mot, deviennent fous ou encore se suicident ? Pourquoi ont-ils l'air si effrayés et dorment-ils si peu ? Pourquoi se renferment-ils sur eux-mêmes dès que Jimmy essaie de comprendre ce mystère ? Le journaliste va malheureusement très rapidement comprendre et expérimenter ce que vivent ces gens au quotidien...

Nous avons tous peur est un excellent roman qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Mais je n'ai pas eu peur. Est-ce une volonté de l'auteur, de faire de son lecteur un spectateur extérieur à cette peur ? Ou bien est-ce moi qui suis "imperméable" à la peur dans les livres ? Je l'ignore, et ça m'est égal, car j'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. En suivant Jimmy, on découvre petit à petit avec les yeux d'un journaliste la raison de ce qui se passe à Cockshill. Car les gens ont plus que peur, ils sont terrorisés. On passe du scepticisme à l'inquiétude, et on se demande constamment si la raison de tout ça est d'ordre fantastique ou scientifique. Personnellement, même si je n'ai aucun problème à me pencher d'ordinaire vers le fantastique, j'ai eu l'impression tout au long de l'histoire qu'il y avait une raison rationnelle à cette peur collective. La fin nous dévoile tout, et les minces hypothèses que j'ai pu formuler au cours de l'histoire ont été balayées rapidement, j'avais tout faux !

Merci à Gaenaria de m'avoir permis de découvrir ce roman, cet auteur, et cet éditeur que je ne connaissais pas. Ce fut un très bon moment de lecture, et je recommande chaudement ce livre aux amateurs du genre.


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