mercredi 13 mars 2013

14 - Trafic au plus bas


Auteur : David Donachie
Éditeur : Libretto
Publié en : 2001

Cette nouvelle aventure des frères Ludlow se place parfaitement dans la continuité des événements d'Une chance du diable. Harry et James sont de passage dans le port de Gênes, en Italie, et cherchent à acquérir un nouveau navire en remplacement de celui qu'ils ont perdu récemment. Mais Gênes est une ville très dangereuse, qui se veut neutre dans le conflit franco-anglais, et qui cherche à tirer profits de tous les partis possibles pour prospérer... C'est ainsi que les deux frères, accompagnés de leur loyal serviteur Pender, vont encore une fois se retrouver entourés de cadavres, et essaieront à la fois de survivre à ceux qui veulent les assassiner et à les démasquer pour mettre fin à leurs agissements.

Passés les premiers chapitres, dans lesquels la politique de la marine et les tactiques fluviales assomment un peu les non initiés (dont je fais partie), l'histoire prend rapidement de l'ampleur jusqu'à redevenir aussi intéressante que l'intrigue d'Une chance du diable. Le crime est tout aussi crapuleux, les révélations tout aussi honteuses, l'histoire tout aussi pleine de rebondissements, mais j'ai quand même moins savouré ce second tome des aventures des frères Ludlow, qui se perd par moments en discours nautiques à n'en plus finir... Par contre, on commence à bien mieux connaître Harry et James, ainsi que Pender, qui forment un trio haut en couleurs et diablement efficace : ils sont drôles, ils ont de l'esprit et de la répartie, et il est bien difficile de s'ennuyer avec eux. Le meilleur moment du livre selon moi, une superbe bataille navale qui court sur plusieurs chapitres, pleine de subtilités nautiques et d'action !

Vivement la suite !

 
"- Tu as la singulière habitude d'appeler un plan quelque chose que tu viens d'échafauder à la diable. Le moment est peut-être venu de t'annoncer que ton plan est un échec retentissant."

"- Donc, nous n'avons rien à redouter ? s'enquit James sans cesser de regarder la fenêtre.
- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais puisque j'ignore quel est le danger, si danger il y a, et que je ne puis par conséquent y changer quoi que ce soit, je ne crois pas utile de m'en faire."


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