Auteur : Margaret Atwood
Éditeur : Robert Laffont
Publié en : 2002
2e livre à lire pour le Club Sormand, Le tueur aveugle est semble-t-il un classique de la littérature canadienne. Des critiques élogieuses composent la 4e de couverture, telles que "Du Jane Austen en très noir. Superbe." (International Herald Tribune). C'est donc avec beaucoup d'attentes que j'ai entamé de pavé de 600 pages...
En ce qui concerne Jane Austen, je n'ai pas du tout vu où se trouve la ressemblance. Toute famille a des secrets, plus ou moins noirs, plutôt noirs en ce qui concerne la famille Chase. Iris Chase, une vieille femme qui sent la fin venir, nous raconte l'histoire de sa famille au travers de ce XXe siècle chargé en crises sociales et financières, et en guerres meurtrières. Nous suivons ainsi l'histoire des Chase, depuis les grand-parents d'Iris, à l'origine de la richesse et de la puissance de la famille, à sa soeur, Laura, une jeune fille perdue, ballotée par les événements, jusqu'à sa mort dans un accident de voiture à 25 ans. Des événements qui prennent sens peu à peu pour le lecteur...
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. On a ici une véritable "poupée russe". Il y a l'histoire des derniers mois d'Iris. Puis l'histoire qu'elle nous relate au fil des pages, celle de sa famille. Mais il y a, parallèlement à tout ça, le roman posthume de Laura Chase, qui comporte une histoire entre un homme et une femme, mais également une histoire totalement différente que cet homme invente au fur et à mesure, de la pure science-fiction. Les chapitres se suivent et ne parlent pas de la même chose, c'est assez déroutant. Mais au final, on se prend d'affection pour Iris et Laura, et on s'habitue à ces différentes histoires, on finit par se poser tellement de questions qu'on attend impatiemment la suite afin d'en connaitre enfin les réponses.
Malgré cette construction bizarre et quelques longueurs, surtout vers la fin de l'ouvrage qui tarde à venir, j'ai passé un bon moment avec ce Tueur aveugle. Alors certes je m'attendais à mieux, mais je ne suis pas déçue pour autant.
"Reenie disait que Dieu faisait les gens comme elle faisait le pain, que c'était pour cela que les ventres des mamans grossissaient quand elles allaient avoir un bébé : c'était la pâte qui levait."
Comme tu es gentille !!!
RépondreSupprimerOui je sais, j'ai toujours du mal à être vraiment méchante avec un livre... ^_^
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