vendredi 7 juin 2013

26 - Gatsby le Magnifique

Auteur : Francis Scott Fitzgerald
Éditeur : Grasset
Publié en : 1996

Grand classique de la littérature américaine, cela faisait un moment que j'avais cet ouvrage de F. Scott Fitzgerald dans ma liste de livres à lire. Et bien c'est chose faite (merci le Festival de Cannes), et ce fut une très belle découverte !

C'est un monde au-delà de notre imagination qui nous est présenté ici, un monde dans lequel l'argent et l'alcool coulent à flots, où la jeunesse dorée passe son temps à s'amuser, à s'enivrer, à profiter de la vie. Un monde qui a réellement existé, caractéristique des célèbres soirées américaines des années 20. Jay Gatsby est un richissime célibataire qui organise jour et nuit de somptueuses fêtes ouvertes à tous. Il se trouve que le narrateur de l'histoire, Nick Carraway, de situation beaucoup plus modeste, habite juste à côté de cette splendide demeure. Il se fait inviter un jour à l'une de ces soirées, et rencontre enfin cet homme entouré de mystères, que personne ne connait réellement et qui va devenir en quelque sorte son ami.

Les apparences sont souvent trompeuses et la réalité bien plus sordide que ce qu'elle parait. Tout au long du roman, F. Scott Fitzgerald va lever le voile sur ce Gatsby, et sur qui il est réellement. A travers une histoire d'amour improbable et impossible, il nous parle de ce fossé entre riches et pauvres, de l'importance de l'argent pour cette société si respectueuse des apparences, et de la déchéance vers laquelle peut mener ce monde factice plein de paillettes et de sentiments refoulés.

J'ai trouvé l'écriture très belle, certains paragraphes sont magnifiques et tellement poétiques. J'avais un peu peur de m'ennuyer (les classiques sont souvent géniaux, mais pas forcément palpitants). Et bien ça n'a à aucun moment été le cas, j'ai été captivée par l'histoire et par ce mystère que j'avais hâte de comprendre et de découvrir. Un vrai régal, que je recommande à tous.


"Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu'enferme un homme dans les illusions de son cœur."

"J'avais trente ans. Devant moi s'allongeait la formidable, la menaçante route d'une nouvelle décennie."

"Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants - ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais-quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris."


 

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