lundi 8 juin 2015

13 - La nuit des temps

Auteur : René Barjavel
Éditeur : Pocket
Publié en : 2005

Au cours d'une expédition au pôle Sud, des scientifiques français découvrent un étrange signal provenant de la glace qu'ils sont en train de sonder. Mieux encore, leur appareil révèle la présence de ruines, qui pourraient dater d'il y a 900 000 ans, le signal provenant du cœur de ces ruines. Il ne leur en faut pas plus pour comprendre qu'il sont à l'aube de découvertes cruciales qui remettraient en cause toute l'histoire de l'Humanité.

Wouaouh.
C'est le seul mot qui me vient à l'esprit après avoir lu ce roman. Un petit bijou de beauté et d'originalité. On m'avait vanté cette histoire comme étant la plus belle histoire d'amour de la science-fiction, je trouve que ce n'est pas encore assez pour décrire le lien qui unit Eléa et Païkan. Mais La nuit des temps ne se résume pas du tout à une histoire d'amour, aussi belle soit elle. C'est également l'histoire d'une civilisation merveilleuse, intelligente, très avancée techniquement, mais qui s'est laissé déborder par sa technologie à tel point qu'elle est sur le point de se détruire elle-même. C'est l'histoire de scientifiques passionnés qui s'unissent malgré les différences politiques de leurs pays respectifs afin de comprendre des concepts et technologies qui pourraient résoudre les maux de notre monde, tels que la famine, la maladie, la pauvreté. La nuit des temps est une épopée entre présent et passé futuriste, une quête de la vérité, la révélation de l'amour le plus pur et parfait qui puisse exister. Et il y avait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant émue...

Un véritable coup de cœur, et un véritable coup au cœur. À lire et relire sans modération !


On n’avait jamais vu d’yeux aussi grands, d’un bleu aussi profond. Ils avaient un peu pâli, ils n’étaient plus du bleu de fond de la nuit, mais du bleu d’après le crépuscule, du côté d’où la nuit vient, après la tempête, quand le grand vent a lavé le ciel avec les vagues. Et des poissons d’or y sont restés accrochés.

Devant l’énormité de l’enjeu, personne, bien que ne doutant de personne, n’osait faire confiance à personne – pas même à soi.
- Coban sait... Pensez-vous que cet homme représente un danger pour l’humanité, ou pensez-vous au contraire qu’il va lui apporter la possibilité de faire de la Terre un nouvel Eden ?
- Moi, l’Eden, hein... on n’y a pas été !... On sait pas si c’était tellement formidable !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire