Auteur : Michel Bussi
Éditeur : Les Presses de la Cité
Publié en : 2014
J'ai eu la chance il y a peu de rencontrer Michel Bussi dans les locaux de Babelio, et j'ai découvert à cette occasion qu'il avait écrit Ne lâche pas ma main lors de vacances à la Réunion, utilisant l'île comme cadre de son histoire. Étant réunionnaise, il ne m'en a pas fallu plus pour me donner envie de découvrir ce thriller tropical.
Martial, sa femme Liane et leur fille Sofa sont en vacances à l'hôtel Alamanda, à Saint-Gilles. Lors d'un après-midi au bord de la piscine, Liane remonte dans sa chambre. Une heure plus tard, Martial, inquiet, la rejoint, et trouve une chambre déserte, vidée des affaires de sa femme, et une moquette tâchée de sang... Liane a disparu.
Ne lâche pas ma main est le 3e roman de Michel Bussi que je découvre, et encore une fois je me suis laissée prendre au jeu de ces intrigues très bien ficelées et pleines de suspense. De nombreux indices sont parsemés tout au long de l'histoire, et c'est vraiment amusant d'essayer de recoller tous les morceaux afin de démêler ce sac de nœuds. Mais Michel Bussi sait y faire, laissant juste ce qu'il faut d'indices pour titiller notre cerveau, mais pas assez pour qu'on ne puisse pas se priver du plaisir de la grande révélation finale. J'ai beaucoup apprécié certains personnages, comme Imelda par exemple, ou encore Christos. Ce que j'ai un peu moins aimé, principalement au début, c'est la vision que l'auteur nous propose de la Réunion. Mais il est vrai que j'ai quitté l'île il y a plus de 10 ans, et que les choses et les mentalités changent beaucoup avec le temps. Je ne me suis donc pas arrêtée là dessus, et j'ai été bien contente de retrouver les paysages, les lieux de cette île que j'aime tant dans la suite de l'intrigue.
Encore un roman de Michel Bussi qui m'a fait passer un bon moment, je poursuivrai bien évidemment bientôt ma découverte de son œuvre.
— Tu sais comment je fais, moi, pour pas la perdre, ma femme ?
Imelda ne répond pas. Elle tire sur les draps avec énergie et dégage la marmaille.
— Comme pour pas perdre mes clés, en fait.
Toujours pas de réponse. Imelda se baisse pour ramasser les coussins éparpillés dans la chambre.
— Je fais des doubles !
Christos sort de la pièce en éclatant de rire, juste avant de se prendre trois coussins dans la gueule.
Imelda ne répond pas. Elle tire sur les draps avec énergie et dégage la marmaille.
— Comme pour pas perdre mes clés, en fait.
Toujours pas de réponse. Imelda se baisse pour ramasser les coussins éparpillés dans la chambre.
— Je fais des doubles !
Christos sort de la pièce en éclatant de rire, juste avant de se prendre trois coussins dans la gueule.
Je voudrais pas te faire de peine, Aja, mais si j’accroche ces X-Men à une voile et que je les lâche dans les alizés, ils vont se retrouver au milieu du Dolomieu, grillés comme des moustiques sur un halogène.
Comme tu veux, papa.
Si tu crois que la police est plus efficace que les fées contre les sorcières.
Si tu crois que la police est plus efficace que les fées contre les sorcières.
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