mercredi 18 janvier 2012

03 - Le Legs de la Faille T3 - Krondor : La Larme des Dieux

Auteur : Raymond E. Feist
Éditeur : Bragelonne
Année : 2007 

C'est avec un grand plaisir et une grande impatience que je me lance enfin dans le dernier tome de cette trilogie krondorienne. Voici donc la suite des aventures de James et de William, qui tentent de dévoiler un complot plein de meurtres abominables et de magie noire visant à déstabiliser le Royaume, mais dans quel but ? Et qui tire les ficelles ? Quel est le fin mot de l'histoire ?

Ce tome est dans la lignée des deux précédents (et de tous les tomes précédents des Chroniques de Krondor, en fait...). Plein d'action, d'aventures, de magie, d'humour, avec des personnages charismatiques et attachants et une intrigue très bien ficelée. Un nouveau personnage nous est présenté, et pas des moindres puisqu'il s'agit de Jazhara, recommandée par Pug le Magicien à Arutha, le prince de Krondor, afin de le conseiller sur tout ce qui a trait à la magie. Jazhara est belle, intelligente, puissante et sera tout au long de ce tome d'une très grande aide à James et William. J'ai hâte de la voir évoluer dans les prochains tomes.

Une chose que j'ai trouvée originale et étrange, la présence de créatures qu'on retrouve rarement dans les  univers de Fantasy : les vampires. Et bien ils se sont très bien adaptés à l'histoire, en tant que créatures issues d'une puissante magie noire que James et ses amis devront anéantir. Un aspect totalement bienvenu pour moi, car, ce n'est un secret pour personne, j'adore les vampires ! ^^

Pour résumer, La Larme des dieux clôt cette trilogie du Legs de la Faille avec brio, du Feist tout craché au sommet de son art. Bientôt la suite !

  

mercredi 11 janvier 2012

02 - Cyanure

 Auteur : Camilla Läckberg
Éditeur : Actes Sud
Année : 2011 

Depuis plusieurs semaines je vois la couverture de cet ouvrage dans la sélection des livres les plus populaires de la semaine de Babelio. Lorsqu'une collègue a proposé de me le prêter, c'est donc uniquement par curiosité "populaire" que j'ai accepté.

Cyanure est un roman de 156 pages, court heureusement puisque je me suis un peu ennuyée à sa lecture. On ne peut pas dire que je sois une habituée du genre, cependant je n'ai rien trouvé de nouveau, ni d'original, dans ce drame familial. On a une magnifique maison, isolée du reste du monde par sa situation géographique et par une terrible tempête. On a une famille, dirigée par un grand-père excessivement riche, dont tout le monde se dispute les faveurs en vue d'obtenir l'héritage à sa mort. Et on a un meurtrier, que Martin, un flic qui est là pour le weekend, va tenter désespérément de démasquer.

Le cadre est donc connu, le suspense est présent, l'histoire se tient et est bien écrite, mais... il  n'y a pas eu le petit truc qui éveille ma curiosité, et c'est bien dommage.

samedi 7 janvier 2012

01 - Au bonheur des ogres

Auteur : Daniel Pennac
Éditeur : Folio
Année : 1985

Quoi de mieux pour commencer une nouvelle année qu'une bonne histoire de Daniel Pennac ? C'est avec la mémoire pleine des bons moments passés avec La Fée carabine que je me lance donc dans la lecture de Au bonheur des ogres. Oui, je sais, dans la logique des choses j'aurais dû le lire avant, mais ça ne m'a pas du tout gênée dans la compréhension de l'histoire.

Au bonheur des ogres, le titre déjà est plein de promesses, que l'auteur tiendra jusqu'au point final de l'histoire. Car Daniel Pennac a du génie, il parvient toujours à l'aide de personnages hauts en couleurs, de répliques fantaisistes et édulcorées, à faire passer comme une lettre à la poste un sujet qui, traité autrement, aurait pu être réellement tragique. La gravité des crimes commis par ces "ogres" est indiscutable. Mais l'histoire, vécue à travers le regard de Benjamin Malaussène, Bouc Émissaire de métier, prend une toute autre tournure. 

Je le répète une nouvelle fois (puisque j'avais déjà mentionné ceci dans ma critique de La Fée carabine), nous vivons tout au long du livre une série d’évènements qui n'ont ni queue ni tête, en passant du coq à l'âne et en essayant désespérément de trouver un sens à tout ça. Et quand enfin vient l'heure où Daniel Pennac nous emboîte les pièces du puzzle, son génie nous explose à la figure.

En un mot, génialissime.