Auteur : Anne Rice
Éditeur : Michel Lafon
Publié en : 2013
Anne Rice est un auteur que j'affectionne tout particulièrement, étant tombée très jeune sous le charme de ses sorcières dans un premier temps, puis de ses célèbres vampires. Autant dire que son dernier livre me faisait saliver ! Lorsque le dernier Masse Critique m'a tirée au sort pour cet ouvrage, inutile de préciser que j'ai sauté dans tous les sens en criant comme une folle... (oui, c'était très drôle à voir).
Loin de ses sujets de prédilection, Anne Rice nous raconte ici l'histoire de Reuben, un jeune journaliste issu d'une famille riche. Lors d'un reportage dans un grand manoir qui doit être vendu, Reuben assiste au meurtre de la propriétaire, est lui-même mortellement blessé mais s'en sort grâce à l'intervention d'une bête inconnue. Après sa guérison miraculeuse, Reuben découvre qu'il a reçu de cette bête un Don particulier, qui lui permet de se transformer en Homme-Loup.
Après une mise en place un peu longue, mais qui introduit bien le cadre et l'ambiance générale de l'histoire, on est très vite pris dans la tourmente de ces événements qui vont marquer la vie de Reuben depuis sa "contamination". Loin des classiques loups-garous, qui se prennent pour des monstres, tuent sans s'en rendre compte et vivent continuellement dans une lutte sans fin contre leur nature, Reuben l'accepte très facilement et, au contraire, décide d'en faire quelque chose de bien. Car ce Don lui permet, entre autres, de déceler le mal chez les gens. Une perspective assez originale je trouve, pour une histoire d'Homme-Loup qui s'annonçait somme toute très banale. Et, comme toujours dans les romans d'Anne Rice, l'écriture, les décors, les descriptions, la psychologie des personnages sont suffisamment travaillés pour faire de ce livre un peu plus qu'un agréable moment de lecture, nous faisant sans peine oublier quelques longueurs et répétitions par-ci par-là.
Un grand merci, encore une fois, à Babelio, qui organise ces opérations Masse Critique, et bien évidemment un grand merci à Michel Lafon.
"Mordant profondément dans l'épaule de l'homme, il arracha d'un même élan le vêtement et la chair ; celle-ci avait un goût généreux, irrésistible, auquel se mêlait la pestilence du mal, du vice, de l'avilissement extrême."
"J'ai fait ce qu'il m'a semblé naturel de faire... J'ai entendu les voix ; les voix m'appelaient ; j'ai flairé l'odeur du mal et je l'ai suivie. Ce que j'ai fait, je l'ai fait aussi naturellement que je respire."
"Il fallait vire sur cette côte austère et froide pour mesurer le véritable prodige qu'était une belle journée, lorsque les brumes marines avaient déguerpi comme si leur règne glacial avait pris fin. "
"J'ai fait ce qu'il m'a semblé naturel de faire... J'ai entendu les voix ; les voix m'appelaient ; j'ai flairé l'odeur du mal et je l'ai suivie. Ce que j'ai fait, je l'ai fait aussi naturellement que je respire."
"Il fallait vire sur cette côte austère et froide pour mesurer le véritable prodige qu'était une belle journée, lorsque les brumes marines avaient déguerpi comme si leur règne glacial avait pris fin. "
Que vous aimiez Sylvain Tesson. ou Serge Joncour, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski ou Into the wild, Babelio vous invite toute l’année à découvrir des avis sur des livres ou des extraits d'oeuvres en allant sur Babelio.com.
Ça a l'air sympa. Je me laisserai bien tenter !
RépondreSupprimerOK je te l'apporterai quand je viendrai te voir ! (je vais finir par louer une camionnette pour t'apporter tout ce que j'ai pour toi ^_^)
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