vendredi 1 novembre 2013

52 - Petites scènes capitales

Auteur : Sylvie Germain
Éditeur : Albin Michel
Publié en : 2013

Pour continuer sur ma découverte de la rentrée littéraire Albin Michel, me voici plongée dans ce roman de Sylvie Germain, Petites scènes capitales. Cet auteur m'a été chaudement recommandée par plusieurs personnes qui la suivent depuis plusieurs années déjà, et cet ouvrage plait beaucoup à mon entourage. Une fois n'est pas coutume, je me lance donc dans cette lecture sur simple recommandation, sans même avoir lu la quatrième, sans savoir à quoi m'attendre.

Petites scènes capitales... Ce titre est très bien trouvé, car ce roman raconte la vie de Lili à travers différentes scènes de son existence, depuis sa plus tendre enfance. Privée de sa mère dès le plus jeune âge, nous allons suivre l'enfant, puis l'adolescente et enfin la femme, tout au long de ces scènes capitales de sa vie, et nous vivrons avec elle le remariage de son père, sa famille recomposée, les différentes épreuves qu'elle traversera au fil des ans... Dans une France de l'après-guerre, l'histoire de Lili se pose également en témoin des préoccupations de cette époque. Les chapitres sont courts, mais on comprend parfaitement l'histoire de Lili sans avoir forcément tous les détails sur ce qui se passe entre ces scènes capitales. L'émotion est très bien décrite et on ressent facilement la palette de sentiments qui la bouleverseront tout au long de sa vie.

Un petit bémol tout de même, puisque j'ai ressenti un peu d'ennui vers la fin du roman, l'auteur se perdant un peu en descriptions et émotions qui selon moi n'apportent plus grand chose à l'histoire... Ce roman de Sylvie Germain reste néanmoins très bien écrit, très agréable à lire, et m'a fait passer un très bon moment.


"Barbara : une chimère miniature engendrée par une mère-fantôme auréolée d'une flaque de soleil."

"Pourquoi suis-je là, pourquoi suis-je moi, en vie, telle que je suis, en cet instant ? Qu'est-ce que je fais là sur la terre ? A quoi bon ? Oui, à quoi bon exister ? A quoi bon moi ?" 

"Il reste Lili, sa fille unique, la discrète, l'invariable, la toujours-là. Peut-être est-il tellement habitué à elle qu'il ne la remarque plus guère, elle est une évidence, un acquis sûr."

  

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